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 Mission : Justice ! [Djerin/Edward]

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Providence
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MessageSujet: Mission : Justice ! [Djerin/Edward]   Mission : Justice ! [Djerin/Edward] Icon_minitimeSam 15 Aoû 2015 - 13:56

Planète : Reach
Heure : 22:52
Lieu : A 300km au nord de la nouvelle Alexandrie.
Météo : 21°C, vent latéral Ouest d'intensité moyenne, ciel dégagé, pleine lune.


L'objectif se situe au pied Nord d'une montagne, sur un plateau encerclé par une sombre forêt de pin.
Au beau milieu d'un village de forme parfaitement circulaire, datant des premières colonies, abandonné depuis des lustres, se trouve l'usine désaffectée où s'est réfugié le terroriste Lockyn et, l'ONI l'espère, plusieurs autres têtes recherchées. Les dizaines de ruines de baraques envahies par la végétations offrent autant de refuges et de postes d'observations pour les troufions rebelles chargés d'assurer constamment la sureté de l'ancienne commune. A la réflexion, pour un photographe à la recherche de vue particulièrement pittoresque, ce plateau et les bois l'environnant auraient sans doute offert quelques prises intéressantes.
Peut-être qu'après le succès de l'opération, les journalistes envoyés sur places se feront cette réflexion en photographiant et en filmant chaque recoin de la zone.
De l'autre coté de la montagne, planqué parmi les fourrés, patiente une troupe de marines parée à intervenir au cas où la situation déborde d'une manière ou d'une autre. L'assaut frontal direct a été considéré comme trop risqué, l'équation actuelle présentant bien trop d'inconnue, Lockyn étant déjà connu pour sa ruse et son amour pour les plans B reposant sur les épaules de prisonniers/otages innocents. C'est donc à vous, ODST de la compagnie Lacrymosa, de vous faufiler, avec ou sans votre escouade, dans ce nids de guêpes aux airs de villages fantômes, pour neutraliser les gardes, enquêter sur la présence d'otages ou d'autres VIP rebelles, pour finalement capturer ce "bâtard de Miguel*", au cas ou les choses tourneraient plus mal que prévue, le dirigeant de la troupe de marines, le sergent-artilleur Carmine**, n'a besoin que d'un seul signal radio pour fondre sur la place rebelle avec ses hommes et vous prêter main-forte.
Bonne chance, Helljumpers.

Spoiler:

*Citation tirée du rapport très bref du contact de l'ONI dans la compagnie Lacrymosa, nom de code "SC".
**Carmine connait bien Miguel, puisque ce dernier servait sous ses ordres huit ans avant que ce dernier ne rejoigne les rangs des traitres. Il s'est bien-entendu porté volontaire pour vous accompagner dans cette mission et laver l'honneur de son ancienne escouade.
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Edward Hordika
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MessageSujet: Re: Mission : Justice ! [Djerin/Edward]   Mission : Justice ! [Djerin/Edward] Icon_minitimeLun 17 Aoû 2015 - 9:05

Rappelles-moi pourquoi on n’est pas descendu directement en pod, comme d’habitude ?

Edward fit un léger effort mental pour ne pas soupirer. L’intérieur du pélican où ils se trouvaient, lui et ses hommes, était silencieux, peut-être un peu à cause de l’heure tardive, mais également parce que tout le monde entrait déjà dans l’état d’esprit de la mission. Infiltration. Discrétion. Pas trop de parole inutile. Mais puisque visiblement, certains n’avaient pas écouté au briefing …

Pour la même raison qui justifie que tu aies changé ton fusil à pompe contre une SMG portant un silencieux. Nous sommes 12, ils sont 20 pour la garde de nuit, 20 pour la garde de jour, et on ne sait pas si ils ont des effectifs supplémentaires dans la base. Les pods de largage sont littéralement des boules de feu lorsqu’ils arrivent au niveau du sol, en pleine nuit comme ça on ressortirait trop clairement et on ferait trop de bruit. Donc, pélican furtif volant à bas régime, à 20 mètres du sol, depuis la base la plus proche de l’objectif, qui nous larguera à 2 kilomètres au nord de la cible. Tu auras le droit de sauter de la baie de débarquement avant qu’on ait parfaitement atterri, si tu tiens tant que ça à quelques sensations fortes.
Oh, c’était juste pour voir si toi tu savais.

La réplique de l’albinos fit naître quelques rires, et lança même une petite conversation … Toujours à volume modéré. Edward se massa doucement la nuque en fermant les yeux, et chercha à souvenir depuis quand il n’avait pas eu une vrai discussion pendant un largage. « Vrai discussion » impliquait qu’il réponde de manière normale à quelqu’un, pas juste qu’il balance une explication ou une précision avant de se réfugier de nouveau dans le mutisme. A la réflexion … Il ne se souvenait pas. Son caporal « fétiche » essayait bien de le dérider de manière récurrente, mais … Il n’avait pas la tête à cela, en ce moment. Ce « en ce moment » durait certes depuis un certain temps, mais il règlerait ce problème plus tard. Pour l’instant, il valait mieux se concentrer sur la mission en cours.

Summers lui avait fait confiance pour cette opération : il lui avait laissé plein accès aux différents dossiers des ODST de la compagnie pour qu’il sélectionne lui-même ses hommes. Comme d’habitude, le caporal Nombre avait été de la partie, presque désigné d’office … Pour le reste, il s’était contenté de reprendre des éléments qu’il avait déjà vus en action sur le terrain récemment. Ainsi, il avait repris sous ses ordres le caporal Rashkae, promu à l’issue de l’opération commune qu’ils avaient eu sur rétribution. De même, le caporal Newman, une « ancienne connaissance » datant d’une opération antérieure encore … Pour le reste, des premières classes plus ou moins rôdées qui montraient une certaine hâte d’en découdre. Ed n’était pas inquiet pour eux : les ODST passaient tous par les forces spéciales des marines avant d’être acceptés chez les hommes en noir, il n’avait avec lui que des êtres ayant prouvé leurs capacités au combat. Il fallait juste espérer qu’il n’y avait pas de tête brûlée … ou en tout cas, pas qui soit trop compliquée à maîtriser.

Sergent ? On est à 1 kilomètre 5 de la position de largage, vous feriez mieux de vous préparer. Rien d’hostile, pour l’instant, on est toujours indétectés.
Parfait. Edward leva une main, appuyant sur un bouton sur le côté de son casque pour ouvrir son com’. Sélectionnant une fréquence, il reprit la parole. Sergent Carmine, ici le sergent Hordika, de l’escouade oméga. On est bientôt sur place. Vos marines sont en position ?
Ktttzzz-ouer avec la radio bon sang ! Sergent Hordika, bien reçu, et n’hésitez pas à faire signe dès que vous en sentez le besoin. On viendra avec grand plaisir.

Le dossier ne mentait pas : ce sergent artilleur avait vraiment une dent contre l’une des cibles VIP … Ce qui se comprenait, après tout. Le pélican perdit lentement de l’altitude, et la soute de débarquement finit par s’ouvrir, laissant sortir les hommes en noir dans l’ordre et un calme tout relatif. Sautant en dernier, et appréciant la sensation de poser ses rangers sur quelque chose qui se déformait lorsqu’il marchait dessus, le sergent plissa les yeux en faisant un rapide décompte pour s’assurer que tout le monde était là, avant de prendre – légèrement – le contrôle des ATH de ses hommes, grossissant la carte tactique dont ils disposaient tous.

On se divise en 3 groupes de 4 pour se rendre en ville les enfants, formez le groupes : un sous les ordres de Newman, un sous les ordres de Nombre, un pour Rashkae. On est en forêt pour l’instant : soyez vigilant, avec les rebelles on n’est pas à l’abris d’un piège à loup. La phrase déclencha quelques petits rires, qui n’empêchèrent pas le sergent de poursuivre. Dès qu’on passe en milieu semi-urbain, attendez-vous clairement à rencontrer beaucoup plus de gardes : je ne veux aucun tir effectué sans silencieux sur votre arme, jetez votre couteau de combat s’il le faut mais pas de bruit superflu. Vous balisez la plus grande surface possible dans la ville en essayant de vous débarrasser de tous les gardes que vous croiserez. Rendez-vous à ce point vers 23h50, il correspond à l’ancienne mairie et si les images satellite sont correctes, un rebelle un peu plus bête que les autres a remplacé le vieux drapeau de l’UNSC par celui de l’aigle rouge. On se remettra à bouger à 23h50. Encore une fois, évitez à tout prix tout son compromettant : je n’ai aucune envie de voir le reste des effectifs sortir de la base pour nous fusiller, pas plus que de trouver des otages avec chacun une balle entre les deux yeux. Des questions ?
Le premier arrivé à la mairie gagne quoi ?
Le droit d’attendre les autres et de faire tourner le thermos de café qu’il a emporté dans son barda en dépit de toute procédure.
… Et m.
Et si on rencontre une cible hostile dans la forêt ?
Si des gardes patrouillent dans la forêt, vous les repèrerez probablement à leurs lampes-torche : si vous trouvez sur quelles fréquences ils communiquent ou s’ils utilisent des talkie-walkie, n’hésitez pas à les en dépouiller. Oh, et si par le plus grand des hasards, vous en capturez un vivant, n’hésitez pas à lui soutirer des informations, du moment que vous êtes certains qu’il ne préviendra personne par surprise, et que vous êtes à l’heure au point de rendez-vous.

Hochant la tête, le caporal se tourna vers les hommes, dont 3 se séparèrent pour le rejoindre avant qu’il ne quitte le groupe rapidement. Une minute plus tard, Sin, qui ne put s’empêcher de lâcher une boutade, fit de même. Enfin, le sergent, qui avait gardé les yeux rivés sur le décompte derrière sa visière de couleur rubis, fit un signe de tête au dernier caporal restant pour lui indiquer qu’il pouvait partir. Accrochant tranquillement sa SMG à son attache magnétique, le jeune homme à la chevelure bicolore dégaina son magnum avec silencieux, et tira sur la culasse de l’arme. Une balle dans la chambre, prête à aller se loger dans la première cible venue. Gardant l’arme en main en remettant doucement la culasse en place pour éviter le tir involontaire, il se mit en marche avec un soupire. Il fallait juste espérer qu’il ne verrait aucun autre ODST avec une visière rouge de la nuit. Mais bon... On pouvait toujours espérer.
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Djerin Rashkae
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MessageSujet: Re: Mission : Justice ! [Djerin/Edward]   Mission : Justice ! [Djerin/Edward] Icon_minitimeLun 24 Aoû 2015 - 13:54

Oh, c’était juste pour voir si toi tu savais.

N'empêche que c'est vraiment plus confortable...

Djerin répondit à ce commentaire moqueur sur leurs dernières missions par un petit coup de gantelet sur le casque de sa partenaire, déclenchant chez elle et les ODST autour des rires détendus. Détendue, l'escouade l'était complètement, malgré l'importance de la mission et malgré leur infériorité numérique évidente. Il entendit le soldat Moller lancer une plaisanterie sur le sujet dans le fond du pélican.

Ils sont quarante, peut-être plus, et nous sommes douze. On devrait peut-être venir sans armes, histoire de rétablir l'équilibre. Ces ''pauvres rebelles'' n'ont pas une seule chance.

Les soldat autour de lui rirent à sa blague et Djerin leva les yeux au ciel dans un demi sourire. Il n'avait pas tort, du moins au sujet d'un groupe comme leurs adversaires d'aujourd'hui. Le voyage se termina rapidement pour le duo de sniper. Sur les derniers minutes du voyage, Djerin se déplaça à l'arrière du pélican pour être le premier au sol, Anaëlle sur ses talons. Ils firent un rapide tour d'horizon, surveillant notamment le sud. Par réflexe, Djerin aurait demandé à ce qu'ils soient déposés à l'Est de la cible, pour être le moins sous le vent possible, mais le Nord restait à l’abri d'un assaut olfactif pour leurs adversaires. Djerin vit la carte tactique s'afficher sur son ATH. Il se figea pour écouter le Sergent.

On se divise en 3 groupes de 4 pour se rendre en ville les enfants, formez les groupes : un sous les ordres de Newman, un sous les ordres de Nombre, un pour Rashkae. On est en forêt pour l’instant : soyez vigilant, avec les rebelles on n’est pas à l’abri d’un piège à loup. Dès qu’on passe en milieu semi-urbain, attendez-vous clairement à rencontrer beaucoup plus de gardes : je ne veux aucun tir effectué sans silencieux sur votre arme, jetez votre couteau de combat s’il le faut mais pas de bruit superflu. Vous balisez la plus grande surface possible dans la ville en essayant de vous débarrasser de tous les gardes que vous croiserez. Rendez-vous à ce point vers 23h50, il correspond à l’ancienne mairie et si les images satellite sont correctes, un rebelle un peu plus bête que les autres a remplacé le vieux drapeau de l’UNSC par celui de l’aigle rouge. On se remettra à bouger à 23h50. Encore une fois, évitez à tout prix tout son compromettant : je n’ai aucune envie de voir le reste des effectifs sortir de la base pour nous fusiller, pas plus que de trouver des otages avec chacun une balle entre les deux yeux. Des questions ?

Le premier arrivé à la mairie gagne quoi ?

Le droit d’attendre les autres et de faire tourner le thermos de café qu’il a emporté dans son barda en dépit de toute procédure.

… Et m.

Et si on rencontre une cible hostile dans la forêt ?

Si des gardes patrouillent dans la forêt, vous les repérerez probablement à leurs lampes-torches  si vous trouvez sur quelles fréquences ils communiquent ou s’ils utilisent des talkie-walkie, n’hésitez pas à les en dépouiller. Oh, et si par le plus grand des hasards, vous en capturez un vivant, n’hésitez pas à lui soutirer des informations, du moment que vous êtes certains qu’il ne préviendra personne par surprise, et que vous êtes à l’heure au point de rendez-vous

Les deux premiers groupes partirent rapidement et le duo de tireurs d'élite se retrouva en compagnie du Sergent et d'un soldat nommé Ishi, un type avec une SAW entre les omoplates et un petit sourire sur les lèvres. La mitrailleuse n'avait pas pour objectif d'être utilisée, mais ils seraient content de l'avoir sous la main en cas de fusillade à la mexicaine. Djerin profita de l'attente pour vérifier le silencieux de son fusil, et lorsqu'Hordika donna le signal du départ, il prit la tête du dernier groupe et s'enfonça entre les arbres son sombre manteau battant autour de lui.

Il progressaient en tirailleur dans le sous-bois, capteurs thermiques réglés sur la distance maximum, et les visions nocturnes à la recherche de la moindre source lumineuse, ou d'une source d'infrarouge signifiant l'utilisation de lunettes bon marché. Cependant, les rebelles avaient l'air de n'avoir installé aucun patrouilleur dans les bois, privilégiant sans doute les guetteurs fixes dans les ruines. Ils rejoignirent leur point d'entrée sans aucun incident notable, le couvert des arbres leur ayant épargné d'avoir à abattre des cibles dont ils ne pourraient pas cacher les corps, privilégiant le camouflage.

En stand-by à l'orée de la zone forestière, à quelques mètres des premiers bâtiments, les ODST vérifiaient chaque fenêtre à la jumelle ou à la lunette dans le cas de Djerin et d'Anaëlle. Chaque guetteur repéré était noté et ils entreraient dans les bâtiments pour les éliminer sans bruit et surtout prendre soin à ce qu'il n'y ait aucun gars derrière. C'eut été arrivé, et le Caporal ne tenait pas à ce que cela se reproduise. Être réveillé de sa sieste par la pluie des morceaux de cervelle de son partenaire était une expérience que le métis ne souhaitait même pas à ses pires ennemis.

J'en ai un. Bâtiment de six sur quatre, avec la double porte. À douze heure trente. Fenêtre vingt-et-une.

Djerin hocha la tête et le nota sur la carte tactique.

Jumelles à amplification de lumière et MA5K. Sa position dans la pièce l’empêche théoriquement de couvrir l'entrée en se penchant. Aucune lumière dans les pièces inférieures ou derrière lui. Il a un talkie éteint à la ceinture.

Les bâtiments du village s'organisaient selon des rayons, les plus gros, rues assez larges pour des véhicules, et d'autres plus étroits en alternance régulière entre les rues, dont la fonction évidente était les déplacements des piétons uniquement. Une suite de rues sous forme d'anneaux concentriques croisaient ainsi ces rayons, formant une forme d'anneau quadrillé en double grille autour du centre industriel. Ces valeur la étaient, malheureusement pour les maniaques, heureusement pour les ODST, purement théorique, car dans son incommensurable amour du chaos, la nature avait lentement repris ses droits et détruits certains bâtiments au profit d'autres, envahi des carrefours ou détruit des accès. Cela rendait la progression plus complexe, mais facilitait grandement le camouflage.

Ok, Anaëlle, Ishi, vous passez par cette ruelle Il indiqua une des rues piétonnes Rejoignez sa position en restant discrets et attentifs à toute autre forme de présence. Je vous couvre jusqu'au croisement, après vous serez solo pendant trente mètres. Débarrassez vous de lui puis rendez-vous au château d'eau. Il commençaient à s'éloigner quand il les arrêta. Et prenez au sérieux la blague de notre Sergent. Ces gars sont passés maîtres dans ce qui est des pièges et des systèmes d'alarme low-cost. Un fil de détente pourrait vous amocher et de simples bouts de verre posés sur le sol font un très bon avertisseur pour quiconque a l'oreille fine. Vous êtes des pros, prouvez le. Anaëlle aquiesca et prit la tête, son partenaire en position de couverture.

Les deux ODST progressaient de couvert en couvert, un de chaque coté de la ruelle, l'arme à la main et la jumelle à portée. Les portes étaient passées au crible les unes après les autres. Lorsqu'ils atteignirent le croisement, Anaëlle jeta un dernier regard vers Djerin et passa le coin de la rue. Le sniper se releva immédiatement, jetant un regard au Sergent à la recherche d'une quelconque information sur l'homme derrière la visière. Il se rappelait l'époque ou, avec deux autres ODST, ils avaient sauvé les miches du soldat à la visière écarlate. Il sourit en se souvenant de la scène et du tir impossible qu'il avait effectué ce jour là, pendu sous un pélican. Il attendait le signal de son supérieur pour prendre la tête vers le château d'eau au sommet duquel se trouvait un sniper, et Djerin possédait cette haine naturellement tenace de la concurrence.
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Edward Hordika
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MessageSujet: Re: Mission : Justice ! [Djerin/Edward]   Mission : Justice ! [Djerin/Edward] Icon_minitimeVen 25 Sep 2015 - 20:03

Le problème majeur des missions d’infiltration … était le manque d’action flagrant qui les caractérisait si bien, lorsqu’elles étaient réussies. Ne pas faire de bruit, ne pas laisser de traces de sa présence … ne pas parler, ne pas tirer, ne pas être repéré. Quelque part, ça convenait au sergent : il était trop laconique pour risquer de sortir « la blague de trop » … Mais pour autant, le silence du groupe l’irritait légèrement. On pouvait ne pas parler, et apprécier que d’autres fassent la discussion pour autant, entendre des bruits … mais rien. Juste des respirations calmes, des pas dans les feuilles. Chacun surveillait ses pas pour ne pas déclencher un piège par accident, mais aucun ne semblait vouloir croiser leur chemin. Ce silence … il lui rappelait un endroit sombre. Humide. Froid. Et silencieux. Les cellules d’isolement de Washington. Certains auraient pu les décrire comme une anti-chambre de l’enfer … Ce n’était pourtant qu’un petit enfer de plus sur Terre, après tout. Comparé à ce qui s’était passé à la surface … ça n’avait eu l’air que d’une balade de santé. Encore que. A Washington, à la surface … ça n’avait pas été lui, la victime. D’autres … Beaucoup d’autres avaient payé à sa place des ordres qu’il avait suivi à la lettre. Il aurait pu faire comme beaucoup : se rebeller, démontrer que lui aussi disposait d’un libre-arbitre, d’une envie de se battre pour la liberté … d’un besoin de vaincre leur ennemi commun, et pas de massacrer les siens. Et pourtant, c’est ce qu’il avait fait. Et des années après, il parvenait encore à se demander comment. Il ne regrettait pas. Pas vraiment. Il ne comprenait juste pas ce qui l’avait fait appuyer sur la gâchette. Ce qui l’avait fait rire. Ce qui l’avait fait regarder ses balles incendiaires, ainsi que celles de ses « camarades », dévorer des citoyens sans défense.

à propos de blague … Combien de rebelle faut-il pour conduire un de leur tanks ?

Le sergent se pencha légèrement en avant. Il ne disposait pas d’une lunette de visée, comme son camarade, qui lui aurait permis de suivre clairement les deux helljumpers qui venaient de les quitter … Mais au moins, il avait toujours de bons yeux. Il souffla légèrement lorsqu’il les vit disparaître au coin d’une rue, se sentant brusquement seul. Enfin, seul avec une autre personne … ce n’était peut-être pas si mal. Se redressant doucement en rendant son regard à son camarade, il pointa le sniper d’un mouvement de tête, puis leva le pouce. Ils pouvaient se diriger vers cette cible-là … Laissant tranquillement le caporal prendre la tête, il lui emboita le pas en veillant toujours à ne faire aucun bruit. L’avertissement qu’avait donné le sniper était valable pour tous : autant ne pas bêtement compromettre la mission à cause d’un faux pas … il ne survivrait pas aux quolibets acharnés que ne manqueraient pas de lui faire le reste de l’escouade. Ce manque de respect caractérisé envers les rouges de la part des hommes en noir n’était pas neuf, et était né d’une réalité simple : les rebelles ne leurs arrivaient, pour l’immense majorité d’entre eux, pas à la cheville. Ces forcenés étaient pour la plupart des jeunes des colonies, ou d’anciens marines déserteurs, qui combattaient avec des armes en mauvais état ou de mauvaise qualité, avaient peu d’équipement de pointe, souvent un certain manque de coordination, et pour une immense majorité … un cruel manque de formation et d’entraînement régulier. Certes, ils avaient un entraînement basique au tir, des notions de combat au corps à corps … Certains étaient capables de se montrer d’ailleurs particulièrement violents … Mais ils n’étaient pas de taille, face à des soldats entraînés. Et les ODST n’étaient pas « entraînés » … ils étaient littéralement l’élite de ce que l’armée avait à offrir, ou peu s’en fallait, si on comptait les projets bourrés de stéroïdes et enchâssés dans des armures à 5 milliards l’unité. Quoi qu’il en soit, il était clair qu’ils avaient un avantage considérable en tant que soldats … et ils en usaient, et abusaient volontiers.

Aucun : ils sont tous déjà morts, et de toute manière, le tank ne marche pas. Constatant qu’ils étaient arrivés à moins de 5 mètres de l’échelle permettant d’accéder au sommet du château d’eau, le sergent s’accroupit, regardant aux alentours avec sa VNA. Absolument aucun signe de vie, à part celui au-dessus de leurs têtes, qui s’allumait tranquillement une cigarette en râlant. Je te laisse t’occuper de ton « camarade » … Je reste ici pour surveiller que personne n’arrive.

Laissant le sniper s’employer à grimper vers sa cible, le sergent recula doucement, et se plaça sur le perron de l’entré d’un bâtiment, hors de vue depuis le ciel. Ils n’avaient pas besoin d’être repérés … Du moins, pas trop tôt. Pour l’instant, il n’y avait rien à signaler … Régulièrement, sa com’ grésillait légèrement, mais le sergent avait coupé son oreillette : il avait préféré activer un logiciel de reconnaissance vocale, qui indiquait, via un texte défilant, ce que disaient les hommes et femmes du groupe. Décidément, il avait trop de temps libre, s’il pouvait s’amuser à faire ce genre de choses dans son coin … Mais il pouvait toujours courir pour que ce genre d’équipement ne devienne officiel. Enfin, en attendant, il gardait son ouïe disponible pour si jamais des bruits de pas venaient à se faire entendre … Les reb’s étaient en terrain conquis ici : il était peu probable qu’eux aussi ne cherchent à se déplacer de manière silencieuse, après tout. Lisant distraitement une communication entre les deux autres caporaux, qui visiblement étaient en train de régler un désaccord tactique, l’ODST leva la tête pour voir où en était le dernier dirigeant de groupe. Il venait d’atteindre la plateforme. Puis, quelque chose attira son attention. Levant doucement la main, il l’observa : seuls les bouts de ses doigts clairs ressortaient dans le paysage nocturne de l’ancienne ville, dévastée par l’abandon. Ils tremblaient. Le froid ? La peur ? L’excitation ? L’anxiété ? Il était incapable de le dire … pourtant, la température était clémente, de même que la météo … Il n’avait pas peur d’une poignée de gamins, pas plus qu’il ne sentait ses sens entrer en ébullition à l’idée de leur ouvrir la gorge (contrairement à certains), et pour ce qui était de l’anxiété … il faudrait accepter ce motif comme cause valable.

Du mouvement sur sa droite. Plissant les yeux, l’ODST recula, se plaquant contre la porte. Sa combinaison noire était presque un camouflage naturel, dans les endroits sombres : il se contenta de désactiver la couleur rouge de sa visière, la rendant translucide. Il vit le rebelle entrer dans son champ de vision relativement calmement, et se retint de bouger. Une barbe de trois jours. Quelques poils grisâtres sur le menton, et jaunis aux alentours de la bouche : un fumeur. Le lacet d’une de ses rangers était cassé. Il portait un gilet tactique relativement bien rempli par-dessus un pull rouge, et un bonnet noir sur le crâne. Dans son dos ? Un fusil à lunette, d’un modèle qui aurait pu faire pâlir Djerin s’il avait encore été là. Une relève pour le collègue sur le château d’eau ? Si c’était le cas, il se présentait précisément au bon moment … Ed fouilla des yeux le gilet tactique, et repéra tout de suite le talkie-walkie. Il percevait étrangement bien les détails, vu le manque de luminosité … et sa visière n’y était pas pour grand-chose. Un bruit sourd se fit entendre sur le château d’eau, qui fit lever les yeux au rebelle. L’instant d’après, un couteau de combat s’enfonçait dans sa poitrine, produisant un grésillement désagréable. Le kevlar parvint à stopper la course de la lame : l’homme ne fut que projeté en arrière et tomba sur le sol. Immédiatement, il tenta de porter la main à son moyen de communication … explosé. La seconde d’après, une balle sortait du magnum du sergent, et lui faisait éclater le crâne. Ce dernier observa un instant sa victime, puis les environs. Personne. Le silencieux avait atténué le coup de feu : impossible d’avoir entendu quoi que ce soit à plus de 5 mètres, quant au flash, il n’y en avait pratiquement pas eu. Un instant après, un corps tombait dans le vide, du château d’eau, et s’écrasait au sol juste derrière l’ODST, qui sursauta. Levant les yeux et les plissant en réactivant l’opacité de sa visière, il leva la main à son casque, ouvrant un canal de discussion privé.

Caporal, je vous prierais de faire attention aux endroits où vous laissez tomber vos déchets, la prochaine fois … si vous avez fini là-haut, on bouge.

* *
*

Quelques instants plus tard, les deux hommes, ainsi que le reste du groupe, se trouvaient dans le hall de l’ancienne mairie. Se tenant droit au centre du groupe, qui s’était légèrement dispersé, Ed se racla doucement la gorge en voyant les 4 derniers helljumpers, et leur caporal, pénétrer discrètement dans la salle un à un. Faisant, une nouvelle fois, le compte dans sa tête en pivotant sur lui-même, il ressentit une franche satisfaction à voir que tout le monde était présent, et qu’aucune blessure n’était à déplorer.

23 heures 53 … Problèmes sur la route, caporal ?
Disons que j’ai préféré faire un petit détour plutôt que de rentrer dans le lard à 5 gusses à la fois … Vu qu’on est supposés se montrer discrets. Mais au moins, on sait qu’ils ont installé une machine à café dans la ville, et qu’ils s’y rendent régulièrement.
Très intéressant, effectivement … enfin. Faites un décompte : combien de mort dans chaque groupe ? Voyant qu’il n’obtenait qu’un léger silence, il inspira longuement, avant de tout relâcher par le nez, reprenant Combien de victimes ? On sait qu’il y a 20 gardes dehors : autant savoir combien il en reste en vie.
Oh, on a fait 6 morts en tout dans notre groupe. C’était bien ça ?
Je confirme caporal.
Nous 3 … On a repéré la plupart des positions sans engager, vu qu’ils ne mettaient pas en danger notre itinéraire.
Parfait, donc avec le dernier groupe, on a éliminé … 14 sur les 20. Ils ne vont peut-être pas tarder à s’apercevoir qu’il s’est passé quelque chose : restez vigilants. Vus que les 4 snipers qui avaient étés repérés en tout ont étés éliminés, on repasse en formation de groupe. Rappelez-vous : on ignore les effectifs réels à l’intérieur de leur « base », mais pas moins de 20 personnes à minima, sans parler d’un potentiel coup foireux : on continue sur le même profil de discrétion.
Oh, au passage. J’ai piqué un talkie sur un cadavre. Ils communiquent en ondes courtes, ce qui est logique : fréquence 2350 Méga hertz.
Parfait, rentrez la valeur dans votre communicateur. 2350 … ça fait quelle portée, ça ? 100 mètres ?
Un peu plus : rien qu’on puisse intercepter de loin, en tout cas. Les rapports n’indiquent aucune trace de transmission radio venant de cette base : on pense qu’ils ont des communications longue portée reçues par … communication filaire.
Tss, quand on disait que les rebelles étaient vraiment des siècles en retard …
Je serais à leur place, première classe Morands, je ferais exactement la même chose figurez-vous. Les snipers, vous montez à l’étage et vous vérifiez que le passage est dégagé jusqu’à l’usine. Rakshae, si tu estimes cela nécessaire, laisses quelqu’un là-haut pour nous couvrir de loin en cas de pépin qui sera capable de nous rejoindre par la suite. Les autres, vous préparez votre barda : on bouge d’ici … 4 minutes.

HRP:
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Djerin Rashkae
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Djerin Rashkae


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MessageSujet: Re: Mission : Justice ! [Djerin/Edward]   Mission : Justice ! [Djerin/Edward] Icon_minitimeVen 16 Oct 2015 - 1:49

La lame traversa la tempe du rebelle dans un craquement sourd. Un couteau de combat en alliage de titane, dépoli et noircit, tranchant comme un rasoir neuf, comme toute les lames du tireur d'élite et dieu sait qu'il en avait beaucoup. Anaëlle s'était moquée de cette obsession pour les lames, jusqu'à ce que Djerin la cloue au mur avec ses couteaux de lancer sans même l'entailler. Il était apte à apprécier la plaisanterie, mais pas sur tout les sujets, et ses ''griffes'' comme elle les surnommait désormais faisaient parties des sujets prohibés. Laissant le cadavre en équilibre sur la rambarde, Djerin entreprit de fouiller le barda de la femme qu'il venait d’exécuter. Il récupéra directement les quelques balles de l'antiquité lui servant d'arme et jeta un coup d’œil au poignard caché dans sa ranger. Il grogna devant les taches de rouilles et se rappela juste à temps qu'il portait un casque donc se retint de cracher au sol. Il s'écarta sur la plates-formes pour jeter un coup d’œil sur leur futur itinéraire en lançant la lame dans le dos du cadavre avec mépris. Il se souvint trop tard qu'il avait laissé le corps dans un équilibre instable et ne fut pas assez rapide pour le rattraper avant qu'il chute lamentablement.

Caporal, je vous prierais de faire attention aux endroits où vous laissez tomber vos déchets, la prochaine fois … si vous avez fini là-haut, on bouge.

Effectivement... Je t'ai connu plus précautionneux Djerin. Elle t'avais fait quoi?

La voix d'Anaëlle sur le canal de COM semblait légèrement tendue malgré son ton humoristique. La jeune femme sortie d'un angle de mur avec Ishi derrière elle. L'ombre du bâtiment les cachait quelques secondes plus tôt. Visiblement ils suivaient les bons conseils de façon assidue. Anaëlle avait roulé son manteau pour circuler plus avec plus d'aise dans les ruines et Ishi marchait à moitié à reculons. Djerin vérifia une dernière fois la rue jusqu'à l’hôtel de ville et descendit l'échelle rapidement avec moins de précautions. Il n'y avait plus personne à proximité qui puisse se plaindre s'il faisait un peu de bruit. Il partit ensuite vers Anaëlle.

Elle prenait encore moins soin que toi de son équipement. Donc fais gaffe.

Sous le ton de l'humour, les deux premières classes sentaient la frustration qu'une telle gaffe avait provoqué chez le Caporal, surtout devant leur Sergent. Selon l'ordre du Sergent, il donna le signal du départ, plaçant cette fois-ci Anaëlle en queue de colonne et prenant la tête, Ishi derrière lui et donc le Sergent en troisième. Sinuant entre les bâtiments en ruines, les ODST progressèrent, vers leur objectif, l’atteignant avant les deux autres tiers de l'escouade. En quelques minutes, les huit hommes manquants avaient rallié leur supérieur et sortit les thermos.

23 heures 53 … Problèmes sur la route, caporal ?
Disons que j’ai préféré faire un petit détour plutôt que de rentrer dans le lard à 5 gusses à la fois … Vu qu’on est supposés se montrer discrets. Mais au moins, on sait qu’ils ont installé une machine à café dans la ville, et qu’ils s’y rendent régulièrement.
Très intéressant, effectivement … enfin. Faites un décompte : combien de mort dans chaque groupe ? …. Combien de victimes ? On sait qu’il y a 20 gardes dehors : autant savoir combien il en reste en vie.
Oh, on a fait 6 morts en tout dans notre groupe. C’était bien ça ?
Je confirme caporal.
Nous 3 … On a repéré la plupart des positions sans engager, vu qu’ils ne mettaient pas en danger notre itinéraire.
Parfait, donc avec le dernier groupe, on a éliminé … 14 sur les 20. Ils ne vont peut-être pas tarder à s’apercevoir qu’il s’est passé quelque chose : restez vigilants. Vus que les 4 snipers qui avaient étés repérés en tout ont étés éliminés, on repasse en formation de groupe. Rappelez-vous : on ignore les effectifs réels à l’intérieur de leur « base », mais pas moins de 20 personnes à minima, sans parler d’un potentiel coup foireux : on continue sur le même profil de discrétion.  
Oh, au passage. J’ai piqué un talkie sur un cadavre. Ils communiquent en ondes courtes, ce qui est logique : fréquence 2350 Méga hertz.
Parfait, rentrez la valeur dans votre communicateur. 2350 … ça fait quelle portée, ça ? 100 mètres ?
Un peu plus : rien qu’on puisse intercepter de loin, en tout cas. Les rapports n’indiquent aucune trace de transmission radio venant de cette base : on pense qu’ils ont des communications longue portée reçues par … communication filaire.
Tss, quand on disait que les rebelles étaient vraiment des siècles en retard …
Je serais à leur place, première classe Morands, je ferais exactement la même chose figurez-vous. Les snipers, vous montez à l’étage et vous vérifiez que le passage est dégagé jusqu’à l’usine. Rakshae, si tu estimes cela nécessaire, laisses quelqu’un là-haut pour nous couvrir de loin en cas de pépin qui sera capable de nous rejoindre par la suite. Les autres, vous préparez votre barda : on bouge d’ici … 4 minutes.

Djerin hocha la tête fermement.

5 sur 5 Sergent. Anaëlle, tu grimpe devant. Ishi, passe moi une corde de... Dix mètres et trois mousquetons de ton sac.

Le sniper préférait économiser son propre volume de cordage et autre fixation, qui avaient toujours tendance à disparaître beaucoup plus vite que ceux du reste de l'escouade. Il rattrapa sa partenaire dans l'escalier à moitié effondré et lui tendit ce qu'il avait récupéré en lui ordonnant de la faire pendre dans la cage d'escalier pour descendre plus vite et en sécurité. L'escalier était long, sinueux et surtout d'une solidité précaire. S'il laissait Anaëlle et/ou lui même sur place, il faudrait qu'il(s) puisse(nt) rallier l'escouade en un temps record, et chaque seconde compterait. Laissant la jeune femme derrière lui, il s'installa à une fenêtre avec vue sur l'usine en y appuyant son fusil, l’œil dans la lunette.

Toutes les rues du village menaient à l'usine, (sauf les circulaires bien sur, mais on s'est compris) et celle que le Sergent Hordika avait envisagé de pratiquer était une fine ruelle assez large pour deux hommes de front, cachée sur la majeure partie du chemin. Ils auraient une avenue circulaire à traverser, mais la chance avait voulu que le tracé de leur progression longe un effondrement haut comme deux hommes. Ils n'auraient donc qu'un seul flanc à découvert. Réfléchissant à l'implantation de la fenêtre par rapport à l'usine il secoua la tête. Personne ne resterait ici. Il se redressa et commença à marcher vers l'escalier.

Anaëlle ! On décolle.

Il entendit le grésillement de la poulie alors que la jeune femme se laissait glisser en rappel. Passant la porte de la cage d'escalier il jeta un rapide coup d’œil au système de fixation que la jeune femme avait mit en place. Elle avait utilisé une de ses propres cordes pour doubler la sécurité et pour pouvoir récupérer les deux cordes derrière. Il tendit l'oreille en laissant courir son regard aléatoirement et sentit un courant électrique lui parcourir la colonne. Dans une des pièces latérales, il y avait sur le sol un objet qu'il connaissait bien et qu'il en avait plus qu'assez de retrouver partout ou il allait. Il ramassa le petit corbeau d'argent argenté et le glissa dans une de ses sacoches, comme d'habitude. Et observa la salle à la recherche d'un élément qui pourrait l'informer un peu plus sur celui ou ceux qui avaient étés là.

Contrairement aux autres pièces du bâtiment, celle-ci était parfaitement vide. Aucun meuble, aucun gravas sur le sol, des fenêtre exempte de vitres brisées ou bien clouées de planches proprement. Des traces régulières dans le bois du plancher, sur la moité de l'endroit, indiquaient la présence de six lits de camps et les encoignures d'autant de cantines. Des marques similaires trônaient dans un coin opposé, un seul lit et une seule cantine, mais avec un meuble en plus, comme une caisse d'armes ou un conteneur étanche. Une escouade avait établit domicile dans cet endroit. Et une escouade doté d'une rigueur impressionnante. Les murs étaient comme neufs et le sol ne comportait aucune trace des déchets qu'un groupe armé classiques aurait pu laisser. Des mégots, des canettes, des gravures... L'endroit en était exempt.

La marque de poussière sur le sol datait d'au moins une semaine, ce qui signifiait que les soldats avaient quitté la localité ou changé de logement sur place. Si la second option était vraie, les ODST ne seraient pas trop de douze pour en venir à bout si ces hommes prenaient le parti des rebelles sur place. Djerin se détourna en haussant les épaules. De toute manière rien n'indiquait qu'ils aient pu rester. Le sniper se verrouilla à la corde et se laissa glisser vers le sol en un sifflement. Il heurta le sol sous un commentaire sarcastique d'Anaëlle qui commençait déjà à récupérer les cordes.

Tu t'était perdu ou tu pissait?

Je vérifiais un truc. Vas rendre sa corde à Ishi et on décolle.
Le Caporal rejoint son supérieur pour lui rapporter ses observations.
RAS sur le chemin jusqu'à l'usine, il faudra juste effectuer une vérification lors de la traversée de la circulaire. Et inutile de laisser quelqu'un ici. Le champ de vision sur l'usine est trop étroit pour que ce soit utile. En revanche j'ai des indices pouvant affirmer à moins vingt pour cent de probabilité la présence d'une escouade de force d'élites rebelles. Bien plus dangereux que le fretin présent ici.

Djerin échangea encore quelques mots avec le Sergent et les ODSTs se mirent en route en file indienne dans la ruelle en direction de l'usine.

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

L'usine était grande, très grande. Posée au fond d'une fosse circulaire de vingt mètres de haut pour une centaine de mètres de diamètre, l'usine possédait une base pyramidale à cinq faces, chaque arrête étant disposée dans l'axe d'un des cinq rayons routiers majeur du village. Au niveau du sol, la pyramide se tronquait pour accueillir une large plates-formes sur laquelle s'érigeait un immeuble, pentagonal lui aussi qui s'élevait sur sept étages avant de se transformer en un héliport sur lequel se trouvait un grand véhicule bâché. Des cinq cotés de la plates-formes intermédiaire se trouvaient des passerelles pour relier le cercle du rebord de la fosse.

Voila qui explique pourquoi ils ont choisit cet endroit comme camp de base. On le voyait pas sur les photos satellites, mais c'est une foutu forteresse... Ok, on rejoint l'équipe.

Anaëlle hocha la tête et recula entre les ombres du bâtiment qui les abritait, rapidement rejointe par son partenaire. Comme deux fantômes ils rejoignirent l'escouade qui patientait dans une circulaire piétonne, la dernière avant l'usine. Laissant la jeune femme derrière lui, Djerin se dirigea vers le Sergent et les autre caporaux. S'asseyant sur la quatrième caisse, la seule libre, il posa sur le sol la photo satellite de l'usine qu'on leur avait donné. Il sortit un feutre et commença à décrire l'endroit.

Bon, ok, on commence par les mauvaises nouvelles. L'usine est dans une fosse de vingt mètres de profondeur, verdict on pourra pas y rusher sans une descente en rappel à découvert. Les bandes plus sombres qu'on voit sur la photo ici sont des passerelles d'accès. On pourrait descendre en dessous, on resterait visible, mais pas de l'immeuble en lui même. Cette passerelle ci... Il entoura une des passerelles. À son sol qui est effondré, donc on pourrait descendre par l’intérieur en se fixant à son plafond ou ses parois. Comme il y a un léger dénivelé entre notre niveau et celui de la plates-formes de l'usine, on pourrait aussi tendre un câble dans l'axe d'une des passerelles, comme elle sont couvertes il serait invisible sauf aux extrémités, et filer dessus comme sur une tyrolienne, mais cela reste très risqué, car la réception sera rude et que les passerelles font une centaine de mètres, donc qu'on y marche ou qu'on y passe pendu à un câble on sera en position de faiblesse. Il marqua d'une croix l'extrémité d'une passerelle éloignée. Celle ci est la plus dans l'ombre, si jamais on devait descendre en rappel. C'est là qu'on serait le moins visible, mais c'est loin. Djerin regarda son supérieur. Ils ont bien choisit leur coin, mais ils l'ont mal défendu. Il y a au moins une des passerelles qui n'est ni piégé ni installée d'un système d'alarme, pour les gardes, mais peut-être les quatre sont elles vides. Une seule certitude, celle qui est avec un sol effondrée n'est pas surveillée. Alors chef ? On fait quoi ?
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Edward Hordika
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MessageSujet: Re: Mission : Justice ! [Djerin/Edward]   Mission : Justice ! [Djerin/Edward] Icon_minitimeJeu 19 Nov 2015 - 1:13

... "bien plus dangereuse que le menu fretin rebelle" ? Et bien ma foi ... Je n'étais pas au courant que même les rebelles avaient leurs propres ODST. Plaisanterie mise à part : beaucoup des rouges sont d'anciens soldats, tout simplement, il ne serait pas étonnant de tomber, de temps à autres, sur autre chose que des gamins armés de mitraillettes. Dans tous les cas, le plan reste le même : on progresse jusqu'à l'usine, on tente par tous les moyens d'identifier s'il y a, ou non, présence d'otage sur le site, et on élimine toute résistance. Dans le pire des cas, les marines sont toujours prêts à nous venir en soutient.

Alors justement qu'il disait cette phrase, le sergent avait levé le bras, et pianotait sur l'interface numérique qui y était accroché ... Du moins, pour lui. Utilisant la réalité augmentée de son ATH, ses doigts courraient sur les touches d'un clavier qu'il était bien le seul à voir ... Mais il n'avait pas forcément envie de préciser ce genre de détails à tout le monde. Le message était simple, et adressé au sergent artilleur Camine : "Toujours en progression vers l'usine. Aucun incident notable pour le moment. Restez préparés : entrée dans l'usine M - 20 environ.". Autant le sergent devait faire preuve de prudence, et progresser à vitesse modérée, autant il comprenait que les marines qui avaient probablement hâte d'en découdre puissent, eux aussi, finir par perdre patience sans une mise à jour de ce qui se déroulait sur le théâtre des opérations. Finissant par redresser la tête et observer les troupes, il constata qu'une immense majorité d'entres elles attendait ses instructions. D'un geste de la main, il enjoint les ODST à se remettre en position, avant de sortir du bâtiment, au silence et dans le calme. La traversé de la ville se déroula sans incident notable : comme l'avait annoncé Djerin, le seul passage "épineux" aurait pu être l'artère principale, mais la nuit jouait en leur faveur ... Et afin d'être certain de ne pas se faire allumer par un rebelle sorti de nul part alors qu'ils étaient tous collés à un mur, le sergent ordonna à Anaëlle de couvrir l'avenue à l'aide d'une lentille de visée à détection thermique. Une fois que l'avant dernier helljumper eut traversé la route, le sergent fit signe à la demoiselle de les rejoindre, celle-ci cette fois couverte par ce qui semblait s'être institué son mentor.

Continuant leur progression rapidement, le sergent envoya deux éclaireurs faire une reconnaissance depuis le sol de l'usine, pendant que le groupe attendait en retrait. Le compte-rendu qui lui fut fait au retour des deux soldats d'élite ne lui plut pas réellement, même s'il n'en montra rien. Posant son menton enchâssé dans son casque sur son poing fermé, le jeune homme à la chevelure bicolore prit quelques instants pour considérer ses options ... avant d'ouvrir un canal de discussion sécurisé pour communiquer avec les marines.

Sergent Artilleur Carmine? Vous me recevez?
Oui? Vous avez besoin d'aide?
Pas encore. Ed ne put s'empêcher de sourire en entendant le soupire de satisfaction, traduit par la radio par un grésillement. En revanche, est-ce que vous disposez dans votre groupe d'un élément armé d'un Jackhammer, ou une autre arme anti-véhicule capable de me descendre un pélican en plein vol ?
De quoi descendre un pélican ... Vous en avez de bonnes, chez les sauteurs de l'enfer! Mais deux de nos marines sont équipés de lance-roquettes oui, et nous en gardons un en réserve.
Parfait. Si vous pouviez envoyer un petit groupe, quelque chose comme ... 3, 4 effectifs pour jouer la carte de la sécurité, sur le flanc de la montagne, ce serait parfait. Le sommet de l'usine que nous allons prendre d'assaut est surmonté d'un véhicule pour le moment inconnu ... Mieux vaut le récupérer à la petite cuillère dans la carcasse de son coucou en feu que de laisser Lockyn s'enfuir, n'est-ce pas ?
Oh, il n'en mourrait pas ... c'est un dur à cuir et un malin. En revanche, je peux vous fournir votre couvert "anti aérien" ... Je posterais un Sniper avec un soldat armé du Jackhammer, et deux unités régulières. Vous m'avez entendu marines ? Oui ? Oui, Stevenson. Parfait. Sergent Hordika ? Ils sont en route, considérez-les comme "en position" dans 5 minutes.
Bien reçu. Fin de transmission.

Djerin, je pense que tu as fais une petite erreur de calcul : si la fosse fait 100 mètres de diamètre, sachant que l'immeuble se situe au centre de cette dernière, les passerelles qui relient les bords de la fosse et l'usine en elle-même ne doivent pas faire plus de 45 voir 40 mètres, et c'est une estimation haute ... Je ne sais pas ce qu'on produisait dans cette ville, mais ce style de bâtiment est des plus étranges en tout cas. Nous avons plusieurs cas de figures, en tous cas ... Dans le premier, il reste en tout 6 gardes de nuit. Au mieux, ils sont encore en ville, et nous les avons juste évités par chance. Dans le pire, ils gardent l'usine. L'autre cas de figure probable est qu'il reste 6 vigies affectées à la protection de la ville ... Et des effectifs inconnus dans le bâtiment : ils peuvent être bien plus nombreux que ce que nous pensons. Nous nous baserons sur cette dernière optique : n'oubliez pas dans tous les cas que 20 gardes rebelles sont actuellement dans la base, en temps de repos. Essayons de les réveiller le plus tard possible. L'idée de passer par la passerelle dont le sol est écroulé est tentante, mais trop dangereuse : c'est bien plus compliqué de répliquer à des tirs lorsqu'on ne dispose pas d'appuis normaux.

Nous allons plutôt mener l'attaque de la manière suivante : l'escouade se divise en deux. Un sniper dans chaque équipe : je dirige oméga 1, Newman est à la tête d'oméga 2 avec son ancien groupe, ainsi que Kayle, du groupe Nombre, et Anaëlle. Chacun aborde une plateforme de manière synchronisée avec l'autre équipe de la manière suivante : en premier lieux, repérage de gardes dans la zone par les unités sniper dans chaque groupe. Si la présence d'ennemis éveillés est trop élevée, ou empêche un accès sans combat rapide, le groupe prévient l'autre escouade pour une révision du plan, comme par exemple tenter de passer par un autre point d'accès. Ensuite : balancer une grenade IEM sur chaque pont afin de s'assurer de couper tout système de détection ou d'explosif à déclenchement automatique électrique : faites tout de même attention, comme dit plus tôt, à de potentiels câbles ou à des mines anti-personnelles. à l'intérieur du bâtiment, Oméga 1 et 2 convergent vers la base de l'usine de la manière la plus furtive possible : encore une fois, inutile d'ameuter tout le monde. A partir du moment où la situation dégénère trop, tout soldat ayant au minimum le grade de caporal dispose de l'autorisation d'émettre sur son canal d'urgence afin de prévenir le reste du groupe. Si deux signaux d'urgence sont émis en même temps, les marines débarquent en renfort : si la situation se présente, nous n'aurons malheureusement plus le bonus de la surprise et de la discrétion. Dans tous les cas, attendez-vous à un surnombre dans le camps adverse, et ne sous-estimez aucun adversaire potentiel. ODST de la compagnie Lacrymosa, rompez.


Les ordres étaient clairs, net : après encore quelques minutes de marches sous le couvert des bâtiments à moitié effondrés, les deux demi escouades étaient en position : chacun avait rejoint le bâtiment qui, après une volée de marche, permettait d'accéder à une des passerelles donnant directement accès à la partie "immeuble" de l'usine. La tension qui se dégageait au sein du groupe, née de la discrétion qu'ils s'imposaient presque autant que du calme de la zone, n'avait même pas besoin de paroles pour s'exprimer. Prenant position et passant le premier, Ed, dardant le viseur laser de sa SMG 7S sur toute forme de vie hostile possible dans le bâtiment, continua sur quelques mètres, avant de faire signe au reste de l'escouade de le rejoindre en silence. Descendant les marches, ils s'arrêtèrent aux pieds de ces dernières, à côté de l'angle qui donnait directement sur la longue passerelle.

Oméga 1 en place, je répète. Oméga 1 en place. Vous recevez Oméga 2?
Oméga 2 prête à engager les hostilités sergent. La phase de repérage est déjà en cours : la première classe nous rejoint dans quelques instants pour faire son premier rapport.

HRP:
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Djerin Rashkae
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MessageSujet: Re: Mission : Justice ! [Djerin/Edward]   Mission : Justice ! [Djerin/Edward] Icon_minitimeLun 25 Jan 2016 - 8:23

Djerin rampait lentement sur la passerelle, passant sous l'ancien portique de sécurité, il se glissa dans la guérite et jeta un œil lentement à l’intérieur. Un homme somnolait sur un magazine, dos au corridor, profitant de la lumière de la lune pour déchiffrer les lignes sans lampe. Il grogna et secoua la tête, comme pour clarifier son esprit. Djerin fit la moue en soupirant. Visiblement même celui sensé garder l'accès ne faisait preuve d'aucun professionnalisme. Il écarta un par un les bris de verre posés sur le sol avant de ramper dans la petite pièce, vérifiant qu'aucun système de communication n'était allumé à proximité. Son pied botta celui du siège du rebelle tandis que sa main le baillonait. L'homme chuta en arrière, son dos s'empalant sur un couteau qui l'attendait. Par sécurité, le métis le poignarda deux fois par devant avec une autre lame.

Le corps se détendit entre les mains du sniper, qui en fit autant. Abandonnant le cadavre exsangue, il colla une grenade IEM sur le sol, accrochant un fil de nylon à la goupille, puis s'éloigna de nouveau en rampant, pour prévenir à des détecteur laser ou infra-rouges. Arrivé hors de porté, il tira sur le fil de plastique, attendant quelques secondes avant de retourner sur la passerelle, de façon un peu moins circonspecte. Il vérifia que le brouilleur de caméra posé sur son épaule continuait d'émettre ses vagues de micro-ondes et d'infra-rouges hautes fréquences. Assuré d'être invisible, il partit à la recherche d'autres pièges.

Djerin parcourut la passerelle jusqu'à la moitié, n'y trouvant aucun système de défense ou de détection. Les rouges devaient probablement utiliser ce passage pour rejoindre la tour centrale, ce qui expliquait qu'ils ne l'aient pas piégé. Au zénith de son chemin, il tenta de voir sa partenaire sur la passerelle opposée à travers la lunette de son fusil, mais le pont entre leurs deux chemins respectifs bloquait le regard et lui interdisait cette possibilité. Un peu déçu, le sniper retourna faire son rapport, toujours à petite vitesse pour éviter d'alarmer un potentiel observateur lointain. Il entra dans le petit bâtiment marquant l'accès à la passerelle. Il y retrouva son groupe et rejoignit le Sergent.

Rien à signaler jusqu'à la moitié du chemin. J'ai cherché des caméras, mais je n'ai rien trouvé. Soit elles sont vraiment bien cachées, soit il n'y en a pas. Soit dit en passant, il n'y a plus que cinq gardes de nuit. Il y en avait un qui gardait le pont. Personne à l'autre bout, et la base de l'immeuble est dégagée.

Le métis hésitait, l'absence de sa partenaire le perturbait et cette faiblesse le surprenait autant qu'elle l'agaçait. Lui qui avait travaillé en solo pendant tant d'opérations, se retrouvait désormais, après moins de cinq missions avec cette nouvelle partenaire, amputé par leur séparation. Il maudit à mi-voix cette faiblesse et saisit son poignard, marquant son canon d'avant-bras d'une croix pour ne pas oublier de compenser ce coté maladroit. Si cette faiblesse se confirmait lors de la mission, la croix rejoindrait aussi la peau après celle-ci. Il secoua la tête, l'esprit éclaircit, et écouta les directives de son supérieur. Prêt à aller reconnaître la seconde moitié du chemin.

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

Les ODST d'Oméga 1 se trouvaient dans le hall de l'immeuble central de l'usine. Les soldats d'élite maintenaient les issues sous surveillance tandis qu'Ishi s'occupait de rendre les ascenseurs principaux inopérants. Oméga 2 était passé un peu plus tôt et avait déjà entamé sa descente vers les entrailles de l'usine. Après quelques minutes, le groupe de Djerin prit la même direction, choisissant un autre escalier, ayant laissé derrière eux un écheveau de pièges aussi discrets que mortels dans le hall, point de jonction névralgique entre l'usine et l'immeuble. D'après les plans structurels du dispositif anti-incendie du bâtiment, au détail près de quelques échelles, toute personne désirant monter vers le sommet devrait passer dans cette toile fatale.

Djerin repensait à ce qu'avait dit Anaëlle lorsque Oméga 2 était passé. ''Ils sont toujours là. Reste sur tes gardes.'' L'idée que les hommes du Corbeau puissent être toujours présent le glaçait, mais ce qui l'inquiétait plus encore, c'était le fait qu'Anaëlle soit au courant de leur présence et de leur simple existence. Avait-elle aussi eut l'occasion de rencontrer cet homme effrayant ou ses guerriers fanatiques ? Ou bien cachait-elle une connaissance plus profonde ? Son dossier ne faisait mention d'aucune opération contenant les flous relatifs aux contact avec ce groupe de rebelle, mais peut-être manquait-il morceaux à ce dossier... S'il était vrai. Il devrait enquêter sans attirer l'attention d'Anaëlle.

C'est les épaules rigides de tension, que le métis suivait son Sergent dans l'escalier descendant dans les niveaux inférieurs de l'usine. Apparemment il s'agissait d'une usine de recyclage de déchets industriels. De cette fonction découlait la forme étrange de l'usine. La fosse servant à protéger la ville d'un accident potentiel, comme la défaillance structurelle d'un bassin d'acide. Le bâtiment semblait aussi avoir accès à un bunker souterrain de grande profondeur servant au stockage des barres d'uranium usagées après emballage au plomb. Surprenant que les barbouzes de l'ONI aient négligés ce détail. Ou plus probablement ils n'avaient pas considéré utile d'en faire part aux ODST. Le sniper s’interrogea un instant sur l'accessibilité dudit bunker après tant d'années d'abandon mais secoua la tête rapidement. Il devait perdre cette sale habitude de laisser son esprit dériver.

Les ODST progressaient silencieusement vers le bas, longeant d'immenses cuves vides aux allures de piscines ou passant sur de fines passerelles au dessus de broyeurs titanesques ouvrant leurs gueules béantes à toute forme de nourriture chimique. Pour l'instant ils n'avaient rencontré aucune hostilité, les gardes de jours logeaient probablement dans une section de l'usine où les soldats d'élite n'étaient pas encore passés. Djerin voyait son plan de l'usine s'éclaircir à mesure qu'ils la parcouraient, chaque section vide le rassurant un peu avant d'intensifier son inquiétude pour la suivante. C'est lorsqu'ils longeaient une baie vitrée qu'il les vit.

Il les devina plus qu'il ne les vit vraiment. Au pied du rebord de la fosse, dans l'ombre de la lumière de la lune, presque invisible. Il n'eut le que le temps de voir sept petites lumières parfaitement alignées, sept reflets du reflet de la lune dans l'immeuble, dans sept visières parfaitement lustrées de sept casque ODST. Dès que son œil se posa sur ces lumières, elles disparurent et sa VNA ne révéla rien là où elles se trouvaient. Il y avait vaguement sept ombres alignées parmi les ombres. Nombres d'hommes auraient secoué la tête à cette vue, prétextant un quelconque effet d'optique. Djerin lui, savait de quoi il s'agissait, et cette vu l'effraya autant qu'elle le rassura. Ils s'étaient écartés, ils ne participeraient pas. Mais leurs visages étaient fixé sur les ODST. Ils savaient que les soldats de l'UNSC étaient là. Et ils observaient.

Ayant quitté le voisinage de la baie, il cessa de regarder dans la direction des fanatiques et reprit progressivement sa concentration. Son cerveau se remit à fonctionner à son allure normale, son regard à fouiller les alentours. Il vit rapidement où leur Sergent les menaient. Une porte, fermée et visiblement neuve, élément rare dans un endroit comme celui-ci, en dessous de laquelle passait un trait de lumière jaunâtre. Il semblait s'agir d'un genre de caisson aérien, une forme de salle de contrôle du secteur, montée sur rail, et juste au dessus d'un bassin dans l'ombre de la structure. Les fenêtres de la pièce avaient été masquées de l'intérieur par des toiles tendues et scotchées. Il y avait quelque chose à cacher dans ce truc, et passer la porte semblait indispensable pour savoir de quoi il s'en retournait.

Djerin fronça les sourcils à la vue d'un dépôt jaunâtre sur la passerelle grillagée sur laquelle les ODST se déplaçaient. Demandant à leur Sergent un arrêt de la colonne, il frotta son gantelet contre cette grille, retrouvant le dépôt jaune sur ses doigts. Au mépris de toute sécurité il retira son casque dans un haut le cœur et renifla le dépôt. Retroussant le nez de dégoût il regarda son supérieur en lui faisant signe de sentir. La pièce était puante, mais le dépôt plus encore, et récent.

Du soufre Sergent. Ça pue l'acide sulfurique. Dans un endroit comme ça c'est normal, mais l'odeur est toujours bien présente, chose incohérente avec l'age de l'usine.

Il chercha autour où pourrait se cacher de l'acide et sortit une lampe à faisceau étroit pour viser la cuve sous leur objectif. Le liquide frémissant qui s'y trouvait semblait être de la bonne couleur pour correspondre à l'acide qu'ils recherchaient. Remettant son casque en place, Djerin se fit la réflexion que cet endroit puait le piège aussi sûrement que la pièce le soufre. S'il y avait des otages ou des choses précieuse dans ce lieu que les rebelles ne voulaient pas voir tomber aux mains de l'UNSC, il devaient avoir étés placés au dessus de ce bassin pour les lâcher dedans en cas du moindre problème. Le sniper regarda son supérieur avec un questionnement évident sur la suite des événements.
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