Opération Spéciale [Partie 1 = L'espace]

- Capitaine je reçois une conversation de exterritorialité. Un hérétique.
- Lasser la je ne veut pas l'entendre concentré vous sur le vaisseaux devant nous.
- Bien. Batterie en charge. Le rayon est opérationnel. Près à faire feu.
- Feu.
-Capitaine ils chargent leurs projecteurs d'énergies. Il ouvre le feu....

Un grand choc secoua le vaisseaux et une alarme retentis.

- Fermer les sas des zones touchées, évaluation des dégâts maintenant.
- Les armes sont hors-servisse et les réacteur ne peuvent fonctionner à 5%. Nous ne pouvons quitté la planète avant que les réparations soit faites. Et nous avons perdu 450 soldat et technicien.

Par chance un vaisseaux allié activa ses rayon-tracteur et partie en sous-espace ramener le destroyer sur Sanghelios.

-Merci frère. Et bon retour

Les derniers phantoms avaient pu quitter in extremis la planète Arcadia et se réfugier dans les hangars des vaisseaux principaux de l'alliance. Qui plus l'orbite d'Arcaia était devenu tout ce qu'il y a de plus chaotique : les hérétiques tiraient sur les covenants mais au moins tout autant sur les humains, les covenants tuaient tout ceux qui ne répondait pas au nom de covenant et les humains eux tiraient sur tout ce qui bougeait de toute façon. Le voyage était donc on ne peut plus mouvementé depuis le départ de la ZA.

Mais plus que les combats spatiaux ce qui taraudait l'esprit de Kazu'O était le manque à l'appel de Khor Khoramee. Plus qu'un membre à part entière de sa toute nouvelle escouade il était son plus vieux et plus fidèle compagnon d'arme. Un des rares Sangheilis en qui il est de l'estime plutôt que de l'aversion. Que lui etait-il arrivé? Tombé aux champs d'honneur? Non, pas ce colosse. Ce serait-il sacrifié pour la bonne marche des opérations? Un flot continue de question taraudait l'esprit du Kig-Yar sans qu'aucune ne puisse trouver de réponse.

Mais il était hors de question de laisser ces interrogations en suspend. Une fois sur Grande Bonté le zealot était bien résolu à tirer cette histoire au clair. En attendant il allait prier les dieux, si tant est qu'ils existeent, pour le salut de ses frères tombés au combats...

Les ingénieurs sont venu et je me suis finalement caché du mieux que j'ai ou pour échapper à leur regard. De toute façon, ces êtres inférieurs ne voulaient que réparer tout ce qui était brisé et ne cherchait en aucun cas l'affrontement. J'ai alors attendu dans ce que je crois être un espèce d'endroit de rangement, parce que je suis entouré de caisse pleine de ravitaillement. J'ai alors patiemment attendu, puis, j'ai senti un choc lorsque le phantom s'est finalement amarré au pont d'un des vaisseaux hérétiques. En route, j'avais entendu beaucoup de tire il y avait donc eu des possibles renforts pour un des deux camps, mais pour lequel? Ça je n'en avais aucune idée. Peut-être que ce manque d'information causera ma perte.

J'ai commencé à entendre les soldats sortirent du vaisseau. Je devais suivre maître Khor et son ami Toha! Je remarque alors une vieille armure au couleur des hérétiques sur une caisse. Je la prend. Elle est très usée et bosselé, mais je dois la revêtir si je veux avoir une chance de les suivre et de connaître LA vérité. Je l'enfile alors après avoir ôté ma propre armure. Elle va me manquer et pourtant ca fait si peu de temps que je l'ai en ma possession. Cette nouvelle armure me coupe presque le souffle, mais c'est la seule solution alors... Je sors alors du phantom. Personne n'est présent sur le pont mis à part quelques ingénieurs qui n'ont rien à redire sur mon équipement. Il faut maintenant que je retrouves les deux anciens spaceOps. Je me retourne alors vers un panneau et clique sur quelques boutons. C'est alors qu'une carte du vaisseau apparait. Si mes suppositions sont exacte, ils doivent se trouver au poste de commandement du vaisseau. J'essaye alors de mémoriser sa position et je reprend immédiatement le chemin.

Je franchis quelques couloirs puis je tombes malencontreusement sur un groupe de 3 élites hérétiques. Je n'ai aucune idée des grades hérétiques, mais je juges que je dois faire attention juste en voyant que les mandibules droites de mon adversaire sont manquantes. Il me manque 2 doigts, ce qui me désavantage encore plus et ne peut pas vraiment effrayer quelqu'un. Cet imposant hérétique ne possède aucun désavantage et peut même crée un avertissement. Ils me remarquent enfin. L'un d'eux semble s'intéresser à moi et les deux autre sont trop occupé à discuter de leur décomptes de victimes pendant la bataille. J'ai entendu quelques chiffres comme: ''4 élites et 8 grunts''. Mais les chiffres n'ont aucune importance. C'est pendant l'affrontement qu'on voit la vrai valeur d'un guerrier, pas au litre de sang qui a tâché sa lame.

Il s'approche de moi et me dit:

- Quel est ton nom frère?

Je ne devais pas trop me faire remarquer, mais celui-ci ne va pas me lâcher et il faut que j'invente quelque chose en vitesse... Sinon, je vais rejoindre mes faux dieux. Je cherches alors un nom d'hérétique que je connais.

- Vhai Vhamamee

Il me regarde alors et sors rapidement son épée énergétique. Il me regarde et dit:

- Impossible

Il pointe un de ses confrères et dit:

- Voici le vrai Vhai Vhamamee

Les deux autres Sangheilis s'approchent alors de moi. On m'attache et on me dit qu'on va m'amener vers le chef du vaisseau au poste de commandement. Finalement, cette alternative n'est pas si mauvaise...

Sora était rentré dans le vaisseau où tous les phantoms Hérétiques s'étaient garés. Il était soulagé, Raff 'Quno était vivant et son commando, qui était à son bors, lui aussi. Il soupira de plaisir. Zoka le regarda et souria :
-C'était juste mon frère.

-Tu l'as dis.

Ils sortirent tout deux du Lightning et se dirigèrent vers leurs quatiers. Mais en chemin ils firent une rencontre surprenante.Des officiers Hérétiques ordonnèrent qu'on arrête un autre Hérétique dans une armure usée. Sora alla à leurs rencontre pour savoir l'objet de l'arestation de cet Hérétique.
-Que ce passe t-il ?

-C'est un Covenant ! Il s'est introduit en volant une de nos vieilles armures ! Surement pour nous espionner !

Sora regarda le Covenant en question, il n'avait pas l'air d'être un espion :
-Quelle est ton nom ?

-Vhai Vhamamee, ricana un officier, mais c'est mon nom.

Sora rigola, c'est vrai la situation était assez drôle :
-Tu pouvais prendre n'importe quelle nom et tu es tombé sur la personne qui portait ce nom. Décidemment tu n'as pas de chance. Quelle est ton vrai nom ?

-Trok Zazee.

-Et pourquoi es-tu ici ?

-Je veux parler à Toa et Khor et savoir la vérité.

Sora fut étonné par cette réponse puis il se ressaisit :
-Je suis Sora 'Shuiraben pilote du Seraph Lightning et voici Zoka 'Kazam mon co-pilote.

-Vous êtes Sora 'Shuiraben, s'étonna un officier Hérétique, merci mon escouade et moi étions dans les phantoms.

-De rien, Sora regarda droit dans les yeux Trok, je vais te conduire à Toa et Khor.

Un espèce d'officier m'adresse la parole par la suite. Je lui répond, mais je ne sais pas du tout pourquoi je n'ai aucune confiance en ce qu'il me dit. Il voulais savoir mon nom, je lui ai dit. Il voulait savoir pourquoi j'étais, j'avais donné ma raison. Par la suite, il me nomma son nom et son poste. Il n'était qu'un officier à la tête d'une escadrille de séraphins. Un des élites qui m'avaient emprisonné le remercia, car il était dans les phantoms. Je trouvais tellement inutile les remerciements, surtout lorsque l'on savait que la personne en question répondra: Mais je n'ai fait que mon travail. Pourtant, l'officier du nom de Sora ne lui répondit pas et me demanda de le suivre jusqu'à la passerelle de commandement où Khor et Toha se trouvait.

J'ai donc décider de le suivre, même si j'avais pas vraiment de pouvoir sur cette décision, surtout avec 3 frères hérétiques derrières moi dont un qui avait un fusil à plasma constamment pointé vers ma personne. Notre petit groupe circulait alors à travers les couloirs tout en se rapprochant de plus en plus de la tête du vaisseau où se trouvait tout le personnel important. À mieux y penser, c'est peut-être mieux que j'aie rencontré l'officier Sora, sinon j'aurais pu aboutir directement en prison sans ne jamais avoir vu ses frères qui semblent faire parti de ma vie inconditionnellement.

Après plusieurs autres minutes, le trajet semblant presque incessant, nous sommes arrivés sur la passerelle de commandement. Khor et Toha était situé à côté du maître du vaisseau, celui qui avait combattu Khor sur Arcadia...

Toha soupira et s’appuya contre le casier. Ses mains tremblaient légèrement. Il les serra pour contenir les spasmes. Ça y est, c’était fait. Il était devenu l’un d’eux. Il était devenu un hérétique.

Il était étrange de constater à quel point tout cela le chamboulait, alors qu’il désirait depuis longtemps affronter les Prophètes. Les Prophètes, mais aussi ses frères. Car pour atteindre le premier, il allait devoir passer par le deuxième.

Il s’approcha de la vitre fumée pourpre donnant sur l’espace et se détailla dedans. En tant que chef des opérations terrestres fraichement nommé, il avait eu droit à une armure jaune, mais plus terne que celle du zélote hérétique. Cela lui suffisait bien. Il n’aimait pas tellement les armures de couleur claire. En outre, il ne portait pas de casque mais un bandana de même couleur que l’armure, signe bien à lui qu’il était libre, désormais. Libre des mensonges des leaders de l’Alliance. Il pensa avec amusement qu’il avait l’air d’un de ces pirates intergalactiques avec ça autour de la tête.

La porte d’entrée s’ouvrit derrière lui dans un chuintement. Toha se retourna lentement et aperçut un hérétique sur le seuil, l’air solennel. Il ouvrit les mandibules et proclama d’une voix grave :
- Tu es demandé sur la passerelle, frère.

Toha acquiesça d’un signe de tête et répondit simplement :

- Conduis-moi jusque là-bas. Je te suis.

Le Sangheili lui fit signe de le suivre. Toha nota à quel point le respect entre gradés n’était pas aussi strict que dans l’Alliance, mais il ne s’en plaignit pas. Tant que personne ne le traitait avec mépris, tout allait bien.

Tandis qu’ils parcouraient les couloirs, ils rencontrèrent plusieurs soldats qui le saluèrent. Toha leur retourna le salut et constata aussi que les hérétiques étaient plus nombreux que ce à quoi il s’attendait. Tant mieux.

Le duo entra dans la salle de commandement, éclairée d’un halo bleue sombre. La plupart des ingénieurs en service tournèrent brièvement la tête vers eux puis reportèrent leur attention sur leurs postes. Au centre de la pièce se tenait le commandant hérétique du nom d’Alar, et à ses côtés, Khor. Le Sangheili qui avait accompagné Toha se retira.

- Toha, déclara Alar d’une voix grave, nous venons d’apprendre il y a quelques minutes qu’un officier SpecOps vient d’infiltrer le vaisseau, et qu’il souhaite vous parler, à toi et à Khor.

Toha leva un sourcil. Puis son cerveau eut un déclic en se souvenant de ceux présents sur le lieu de la bataille…

- Lui a-t-on fait du mal ? demanda-t-il, l’air toutefois impassible.

Il espérait que Khor pense à la même personne que lui.

Alar secoua la tête.

- Non, puisqu’il n’a pas sorti les armes. Nous discutons toujours avant de tirer.

Quelques minutes plus tard, trois officiers rentrèrent, encerclant le SpecOps en question. Toha le regarda droit dans les yeux.

- Trok… que fais-tu donc ici ?

(HRPG: Hihi et oui!)

Je suis finalement parvenu au poste de commandement. Il n'y eu aucune parole de bienvenu, le code de politesse n'avait aucune importance ici donc. Simplement 6 mots. Des mots emplies d'interrogation qui sont sorti de la bouche d'une personne dont je n'avais que de petit souvenir, mais qui semblait être en quelque sorte le frère de celui auquel j'avais tant de respect. J'avais un nom bien sûr aussi, mais je ne le connaissais que très peu. Il avait quelque peu changé, un bandana ornait maintenant sa tête et une armure d'hérétique jaune lui protégeait le torse. Il ressemblait lui-même à ce qu'il avait combattu pendant un bon moment. Il me demandait donc ce que je faisais ici. J'ai pris quelques secondes de réflexions parce que moi-même je n'avais que des questions, aucune réponse... Je lui dis donc d'un ton confus, pendant que tout le monde dans le poste de commandement me regardais, mis à part les ingénieurs trop occupé:

- Hélasse, je ne possèdes aucune réponse. Ma tête est remplie que par des questions et c'est pourquoi je suis venu jusqu'ici. Je veux des réponses Toha!

J'ai alors remarqué que j'avais presque crié ma dernière phrase. J'étais encore plus confus, mais l'élite devant moi semblait, contrairement à moi, certain de tout ce qu'il faisait et des choix qu'ils avaient fait jusque là. J'aimerais tant arborer la même certitude que lui, mais j'ai choisi mon destin à la dernière minute en ne pensant point aux conséquences de ces actes. Mes chances de survies n'étaient même pas assuré dans ce vaisseau qui était pourtant éloigné de toute menace, car le vaisseau était lui même un danger pour moi: Trok Zaz, ancien soldat de la spaceOps, déserteur et futur honte de mon clan.

Toha haussa un sourcil et se tourna vers Khor. Les deux frères échangèrent un regard, signe d’un débat silencieux. Le géant resta impassible, du moins aux yeux de ceux qui ne le connaissaient pas assez pour savoir que ce frémissement au coin de la jointure de ses mandibules droites était signe qu’il se retenait de prendre la parole. Toha avait donc le champ libre.

L’ancien artificier se tourna vers le détenu et s’approcha de lui. L’un comme l’autre faisait grosso modo la même taille. Toha n’eût donc pas à lever, ni baisser la tête pour le regarder bien en face, dans le jaune des yeux, et débuter son explication :

- Des réponses ? Je vais te donner les miennes, mais il n’est pas dit qu’elles soient à ton goût.

Il commença à marcher de long en large de la pièce, lentement, les mains croisées dans le dos.

- Lorsque je suis entré dans l’Alliance, avec mon frère, expliqua-t-il, nous étions à peine sortis de notre entraînement. Nous étions encore jeunes, et insouciants. Les Prophètes nous ont immédiatement envoyés en mission de reconnaissance. J’étais sceptique, et excité, aussi. Les dires des San’Shyuum, je n’y croyais pas vraiment, mais je faisais comme si de rien n’était. Seulement… durant cette mission, j’ai découvert ce qu’était réellement l’enfer de la guerre. Notre race aime la guerre, aime les combats, aime le sang. Et j’en suis, évidemment. Mais accepter de perdre celui qui aurait pu vous soutenir durant toutes les épreuves à venir, comme ça, d’un seul coup… je n’ai pas pu. C’était sa première mission, et son unique.

Il s’arrêta un instant, contemplant la table de rapport holographique au centre de la pièce, qui éclairait les individus présents en leur conférant une aura fantomatique.

- Je sais ce que tu te dis, reprit Toha en regardant Trok, c’est la faute des humains. Mais il y a une chose que nos frères aveuglés n’arrivent pas à saisir. Les humains tuent pour se défendre, et nous tuons pour tuer. Ce sont les Prophètes les fautifs. Ce sont eux qui sont à la base de tout ça. Ce sont eux qui l’ont envoyé se faire défoncer le torse. A cause d’eux, j’ai perdu la plupart de ceux que j’aimais. Tout comme la plupart de ceux que vous tous, ici, aimiez.
« Crois-tu que le Grand Voyage soit une cause assez noble pour justifier ça ? Où sont les preuves qu’une telle chose existe ? Les Grands Anciens sont-ils réellement ce que les Prophètes prétendent ? Trop de questions pour si peu de réponses. J’ai perdu trop de mes frères dans cette guerre. Je n’en perdrai pas d’autres sous le joug des Prophètes.

Il retourna vers le SpecOps et, fermant les yeux, se remémora durant une seconde ces êtres chers qu’il avait cité. V’ras… Vuko… Et bientôt, sans doute, Jara…

Jara. Sa mère. Il fallait qu’il la protège. Retourner sur Sanghelios pour l’emmener avec lui était la seule solution. Il ne pouvait se permettre de la perdre. Il avait déjà perdu son âme dans cette guerre, il n’allait pas non plus perdre son sang. Il fallait planifier tout ça.

Tout seul.

Khor étais resté silencieux durant la longue durée du voyage. Même aux abords du vaisseau amiral de la flotte de ces nouveaux frères, il ne prononçait aucune parole, regardant son frère dans les yeux durant toute la durée du départ. Ils échangeaient déjà la une conversation sourde, ils avaient combattus ensemble pendant si longtemps ensemble, que par moments le besoin de parler pour donner son avis n'étais plus utile, durant ces moments de débats oculaires, Khor semblait a une statue. Uniquement un ou deux frémissements annonçant un quelconque mécontentement ou encore une approbation silencieuse pouvait se résumer a un clignement de paupière. La traversée de l'attique spatiale fut rapide, et une fois a bord du grand vaisseau du second meilleur élève de son maître d'arme. Il avais suivis son frère silencieusement, chose amusante étant que plusieurs guerriers hérétiques et même quelques inquisiteurs que Khor en personne redoutais se cambrèrent ou portèrent leurs mains a leur armement récupérés sur les corps de leurs frères "aveugles". Peut-être avaient ils raisons, peut-être étaient ils dans le faux. Qu'importe.

Entrés dans la salle de commande, le géant se posa et une nouvelle discussion naquit entre Toha et lui même. Comme d'habitude, son ancien chef d'escouade perçut l'infime rictus nerveux signifiant qu'il resterais tus. Alors que son ami de toujours se lançais dans un monologue, Khor se sentis lourd. Et ôta d'abord son casque, le posa sur la table. Puis il ôta ces protèges-bras, ces épaulettes et son plastron tellement encombrant. Il se retrouva donc torse nu, il avait bien été blessé durant l'énorme bataille. Les humains avaient des couteaux qui passaient facilement a travers les boucliers, Et pouvaient avec de la chance entailler le tissu protecteur de l'armure. Il se retrouvais donc torse nu, avec une nouvelle balafre sur la hanche. Alors qu'ils discutaient tous encore et encore, il se soignais a l'ancienne, activant son épée et cicatrisant la dite blessure en serrant les dents. Puis il sentit les regards tournés vers lui, qui dans son coin sombre, avait la hanche illuminée par la lumière plasmique de son épée. Il se leva, la désactiva et la rangea a son attachement magnétique. Se rapprochant de la table, il s'y posa, remit ces protèges bras, évitant de remettre le plastron. Il ne fallais pas appuyer sur la plaie avant quelques temps. Un des gradés activa un InterCom pour appeler un médecin mais le géant leurs fit signe que non, il inspira avant de lâcher un rire et de dire a voix haute.

- Quand je pense, que sur Sangheilios je n'étais qu'un simple officier SpecOps, que j'ai dirigé des escouades de tireur d'élites et de snipers. Que j'ai affronté vos fameux Inquisiteurs et que j'en suis sortis plus fort. Que j'ai écrasé des centaines d'humains sous mes pas et entre mes mains, que j'en ai tranché pas mal d'autres. Ainsi que j'ai survécu a l'enfer de Sylis, ayant rencontré les meilleurs guerrier avec lesquels j'ai combattu. Quand je pense que nous, les guerriers de l'alliance, avions réussis, grâce a l'un des nôtres contrôlant son parasite, a tuer le Fossoyeur de la planète. Qu'a la base nous étions censés venir vous tuer, vous les "hérétiques"..

Disait-il sur un ton railleur, soulignant bien le "Hérétiques", aucun terme insultant, mais la manière dont il l'avais dit semblais ironique.

- Et maintenant je me suis joint a votre cause.. Je suis vraiment incorrigible.

Puis il souffla tranquillement et dit sur le ton le plus sérieux qui existais.

- Il faut reprendre Sylis. La planète est jugée maudite par les Hiérarques. Vous y étiez déjà bien cachés. Avec vos Rayons excavateurs vous pourrez creuser des cavernes, ou du moins préparer le terrain pour faire une base souterraine non ? Notre carburant n'est pas illimité je crois ? Je ne m'y connais pas en vaisseaux mais j'imagine qu'il faudra bien faire une halte un de ces jours. Sur ce, je me retire.

Faisant volte-face, il attrapa son plastron et son casque, se dirigeant comme a chaque fois dans l'armurerie, il savais que les hérétiques prenaient souvent les armes des morts sur le terrain, question de garder un quota d'armement. Sur ce, il entra dans l'armurerie principale, bien que le fonctionnement de ces mastodontes spatiaux lui échappaient, leurs structures avait été cent mille fois parcourue par le combattant qui savait ou aller pour trouver ce qu'il lui fallait. Dans la dite armurerie, il se dirigea vers les rateliers de lances grenades brutes, comme il le pensait, certains étaient dans un tel état qu'il serait impossible de les utiliser pour tirer. Il en prit deux, et arracha les sabres de ces derniers, et avec un ingénieux système, les attachas a ces avant bras, pour mieux marcher avec son style de combat, puis, il attrapa un marteau antigravité a pleine puissance. Et l'attacha dans son dos. Souriant, il prit un mauler ainsi qu'un fusil a plasma, gardant ces deux lames sempiternelles sur lui. Khor, le vétéran SpecOps étais mort, et désormais. Khor étais devenu un guerrier Hérétique et étais méconnaissable .

Enfin... la vérité venait de m'être balancé en pleine figure par l'un des miens. Celui même qui avait convaincu l'ancien maître d'arme qui avait réussi à remplir mon courage qui semblait s'enfuir goûte par goûte à l'époque, L'époque où j'étais encore sous la domination des faux prophètes, car les paroles du dénommé Toha on bel et bien réussi à me faire changer d'avis. Son témoignage va sûrement être un tournant dans ma vie, car je compte bien lui dire que l'illumination est réellement tombé sur moi. Peut-être que rejoindre leur rang pourrait être une idée, sauf si ceux-ci décide que je ne vaux pas mieux que ceux qui m'ont enseigné les mensonges qui ont fait de moi un fière guerrier sûr de lui et de ce qu'il accomplissait, même si en fait ce n'est que maintenant que je vois que c'est le contraire. Je ne battais pas pour une bonne cause loin de là, même si ceci peut paraître pour un simple changement de croyance, une croyance qui n'est qu'un terrible mensonge utilisé pour mettre à jour d'immense légion pour accomplir tout vœux de leur créateurs. J'ai alors eux en tête une pensé ou plutôt une image. Je voyais mon peuple libéré qui se battait pour des causes très bonne... Mais il ne faut pas trop s'écarter du sujet, car je suis encore face à face avec Toha qui semble affecté par la mort de tant de proche au combat, combat qui n'avait été qu'une dépense inutile de vie. Décidément, ce frère doit en vouloir infiniment plus que moi au prophète. Je me suis alors mis à pensé à ceux que j'avais perdu et ceux qui ne l'étaient peut-être pas encore. Un nom... un seul venait à mon esprit: Rarap... cet pauvre bête qui avait été la chose qui ressemblait la plus à un ami pour lui. Il devait sûrement avoir été réaffecté dans une autre équipe avec un chef encouragé par les mensonges eux-mêmes. Peut-être que je le reverrai un jour... Je lui ai alors dit d'un ton un peu bas:

- Je crois que je comprends un peu ta situation...

J'ai alors repenssé à cet élite que je ne connais que depuis très peu, mais qui semble être un ami plus que chers aux yeux de maître Khor, un être rempli d'honneur pour moi. S'il possédait sa confiance alors il possédait la mienne aussi. Un espèce de sourire ou plutôt une expression facial qui exprimait un espèce de contentement s'afficha sur mon visage. Je lui dis d'un donc d'un ton assuré:

-Tant qu'un souffle de vie m'habitera la vie de maître Khor aura plus de valeur à mes yeux que la mienne. De plus, tu es un frère pour lui. Ta vie aussi vaut beaucoup à mes yeux, même si nous ne semblons pas vraiment nous connaître...

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