La formation [Pv Wellsey, Ost et Adrix]

Tout le monde avait eu les yeux bandés sauf Miller bien sûr. Le pélican les déposa dans le hangar, et des soldats emmenèrent Ost et Adrix dans deux salle d'interrogation.
Miller n'était pas enchanté de devoir faire une formation pour un bleu, mais tant pis. Il emmena Wellsey de l'autre coté de la vitre sans teint.

-Bien, la seule chose que je vais vous faire aborder ce sera les techniques de tortures. Vous garderez la cagoule, James Wellsey doit être considéré comme mort. Le meilleur moyen d'apprendre c'est d'essayer. C'est comme un jeu, vous avez devant vous un couteau, une aiguille, un citron et une scie. Vous devez choisir une seule de ces armes et réussir a le faire parler sans le tuer.

Miller fit craquer ses doigts. Il donna à Wellsey une petite machine à fixer autour de sa tête. L'émetteur se mettait devant la bouche et masquait la voix de Wellsey. Miller observa longuement Will Ost de l'autre coté de la vitre.

-Bien, je veut maintenant que vous le fassiez parler pour qu'il raconte son enfance dans les moindres détails, ses problèmes, ses copines, ses fantasmes, tout. Si vous n'y arriverez pas, je viendrais vous aider avec certains de mes ... "outils". Si vous échouez, vous ne deviendrez jamais un spectre et vous comprendrez que nous devrons ... vous tuer.

Où était-il ? Qu’allait-il se passer ? C’était les questions que se posaient en ce moment James Wellsey. Au moment où il commença à penser au thème de la mort, on lui enleva le bandeau qui gâché sa vue. Un homme lui faisait face, c’était le colonel Miller, il n’était pas surpris de le voir là enfaite. Il avait juré de se venger de l’humiliation que les trois soldats lui avaient infligée sur le Halo et maintenant c’était chose faite. Le colonel prit la parole :

-Bien, la seule chose que je vais vous faire aborder ce sera les techniques de tortures. Vous garderez la cagoule, James Wellsey doit être considéré comme mort. Le meilleur moyen d'apprendre c'est d'essayer. C'est comme un jeu, vous avez devant vous un couteau, une aiguille, un citron et une scie. Vous devez choisir une seule de ces armes et réussir à le faire parler sans le tuer.

Une série d’instrument était sur un plateau, attendant qu’on les utilise. Miller fit craquer ses doigts. Il donna à James une petite machine à fixer autour de sa tête. Celui-ci la mit sur sa bouche, c’était un modulateur de voie pour pas que sa voie soit distinguable. Il y avait un homme bâillonnait de l’autre côté de la vitre sans teint, cette homme lui semblait familier.

-Bien, je veut maintenant que vous le fassiez parler pour qu'il raconte son enfance dans les moindres détails, ses problèmes, ses copines, ses fantasmes, tout. Si vous n'y arriverez pas, je viendrais vous aider avec certains de mes ... "outils". Si vous échouez, vous ne deviendrez jamais un spectre et vous comprendrez que nous devrons ... vous tuer.

James hésita un moment à prendre un des instruments de torture et Miller renchérit :

-Si vous ne le faites pas, je vous tuerais.

C’était un assez bon argument, James prit le couteau aux dents pointues sur le plateau et passa la porte d’un pas décidé. Il se dirigea vers l’individu toujours avec le même sentiment familier d’avoir combattu à ses côtés. Il était à sa hauteur à présent, il empoigna son couteau fermement avec sa main droite et commença à lacérer tout doucement la joue gauche de la victime. Le sang commençait à couler.

-Alors qu’avez-vous à m’apprendre ?


HRP/ Je laisse Will répondre

Miller regardait par la vitre sans teint. Du voyeurisme, et il aimait ça. Un frisson de plaisir lui parcouru l'échine quand la lame de Wellsey glissa comme sur du beurre, le long de la joue de Will.

"Alors qu’avez-vous à m’apprendre ?"

"Voyez vous ça, un nouveau camarade de jeu... Quels sont les nouvelles règles ?"

Miller saisi son micro et parla à l'intention de Will. Il recevrait tout dans son oreillette.

-Ne vous laissez pas insulter par l'interrogé. Si il fait preuve de sarcasmes, il doit en payer le prix. Soyez inventif, imaginez les endroits ou vous préfériez mourir plutôt que d'y avoir une incision. Tous les coups sont permis. La caméra est éteinte.

Miller alluma un de ses fameux cigares et observa son "Rookie" s'amuser avec le traitre.

"Allez, vas y, montre ce que t'as dans l'ventre. C'est le moment de faire plaisir au patron en essayant de ne pas ridiculiser la maison p'tit gars...."

La faute du débutant. Wellsey avait dut tourner le regard par réflexe sur le coté droit. Tant pis, ca n'en serait que plus amusant. Il tira une longue bouffée de son cigare et expulsa la fumée sur la vitre sans teint. Il reprit son micro :

-Grillé Rookie. Va falloir te débrouiller pour pas passer pour un débutant maintenant.

John réfléchit. De toutes facons, cet homme là pouvait mourir, le SRN maquillerait tout, bien entendu.

-Il vous s'est moqué de vous, le bleu. Il faut qu'il paie. Pas de pitié.

Spoiler:

"Allez, vas y, montre ce que t'as dans l'ventre. C'est le moment de faire plaisir au patron en essayant de ne pas ridiculiser la maison p'tit gars...."

James n’aimait pas ce genre de comportement, il n’aimait pas se faire humilier devant quelqu’un qui le regardait. Son emprise sur le couteau devenait de plus en plus forte. Il voulait égorger vif l’individu, mais il se rappela qu’il devait le torturer.

-Grillé Rookie. Va falloir te débrouiller pour ne pas passer pour un débutant maintenant.

« Rookie » ? Quel drôle de surnom on lui avait attribué ? James n’avait jamais torturé quelqu’un, il allait devoir faire preuve d’imagination et ne pas être maladroit.

-Il vous s'est moqué de vous, le bleu. Il faut qu'il paie. Pas de pitié.

Il avait carte blanche, Mrs.Green prit son couteau et le planta au niveau de l’épaule de l’individu, le liquide rouge commençait à couler le long de son bras pour arriver pour arriver à ses doigts iù le sang s’écoulait sur le sol. Il continua son incision toujours de haut en bas, le couteau était bien planté dans la peau. Une grimace s’affichait sur le visage de l’individu, il souffrait mais ne voulait rien faire laisser transparaître. Un sentiment étrange envahi James à ce moment-là, comme-ci de le voir souffrir le faisait plaisir. Le futur spectre réitéra une question :

-Alors maintenant tu vas me dire ton nom, prénom et âge !

Le Rookie faisait du bon boulot pour l'instant.

-N'oubliez pas : si il meurt, vous mourrez avec. J'ai une équipe médicale prête à le rafistoler si vous y êtes allé trop fort.

L'incision dans l'épaule fit frémir John Miller, mais de bonheur. Il avait mit de la musique classique, et fredonnait un air pendant que Wellsey s'amusait avec son homme

-N'oubliez pas que si il fait preuve d'insolence, il faut tourner le couteau dans la plaie. Si il s'évanouit, vous avez une seringue sous la table, de l'autre coté. Injectez lui 5 milligrammes et il se réveillera.

John mangea un cookie et regarda son Rookie faire son travail, sa bouche pleine.

James continuait son incision, des grimaces s’affichaient sur la tête de l’individu. Le plaisir envahissait le futur spectre dès qu’il entendait un gémissement ou une plainte, ou encore que le sang jaillisse de la plaie. Miller lui avait encore rappelé que si l’individu venait à mourir, il mourrait avec lui. Une équipe médicale était prête si James allait trop loin.

-N'oubliez pas que si il fait preuve d'insolence, il faut tourner le couteau dans la plaie. Si il s'évanouit, vous avez une seringue sous la table, de l'autre coté. Injectez lui 5 milligrammes et il se réveillera.

L’agent continuait toujours de saigner l’individu avant qu’il ne parle et lui dise son nom et les autres informations qu’il avait demandés :

« Souviens-toi bien de ce nom... Je me nomme William "Ghost" Ost... j'ai l'âge de ceux qui partent en guerre. »

Il n’aimait pas ce ton et il n’avait pas dit son véritable âge. James fit pression sur le couteau et le tourna dans la plaie. Sa victime hurla de douleur pour s’évanouir. Il se dirigea vers l’autre côté de la petite table à roulettes et s’abaissa. Il prit une seringue qui contenait un liquide vert, il se releva et se dirigea vers l’individu avec la seringue dans une main. Arrivé à sa portée, il pressa un peu la seringue pour voir si le conduit n’était pas obstrué. Du liquide vert en sortit, on aurait pu croire que c’était du poison. Il l’injecta dans la veine du bras droit de sa victime. Puis il attendit une minute avant que le produit fasse effet et que l’individu se réveille enfin. James avait posé son couteau sur la petite table, il allait lui montrer ce qu’il en coutait de mal répondre à ses questions. Dès qu’il ouvrit les yeux, Will reçut une droite en pleine joue suivit d’un coup du gauche. Un fin filin de sang rouge coula de la bouche de l’ancien ODST, Mrs.Green réitéra une question en montant le ton pour prouver qu’il ne rigolait pas :

-Quel âge as-tu précisément ?! Et de quelle planète es-tu originaire?

La première étape psychologique était passée. L'homme pouvait être brisé à tout moment, mais ce Will avait l'air d'être coriace. tant pis, John en avait maté des plus durs. John caressait la seringue de son cocktail, impatient de pouvoir l'utiliser. Il jouait avec, la faisait tourner dans entre ses doigts, tapotait contre l'aiguille.
Comme il aimait ces interrogatoire, dans une pièce sombre et crade derrière la vitre sans teint. L'homme se faisant torturer avait l'air d'aimer ca. Tant mieux, qu'il apprécie avant que John arrive avec son cocktail. Mais avant ca, il avait une autre arme psychologique. Une vidéo de son ami Spartan-le-rebelle se faisant tabasser par des bons gars du SRN. Il verrait si ce jeune rebelle était prêt à laisser crever un pote pour sa gueule.

-Continuez rookie. Doucement, faites durer le plaisir. Je veut qu'il souffre le plus possible, cet homme est condamné : faites en ce que vous voulez. Je veut qu'à la fin de cette séance, ce soit une machine à information, qu'il ne puisse plus s'arrêter de parler.

« Harden. »

La réponse que James avait eue, l’avait satisfait. Harden était une planète où il avait effectué une mission bien avant les événements de l’installation 01. L’homme craquerait bientôt et deviendra une machine à information, un moulin à paroles. Le futur spectre réfléchissait à sa future technique de torture quand deux hommes cagoulés appartenant au SRN apportèrent une télévision sur un plateau à roulette. Ils la mirent en route et commencèrent à projeter une vidéo puis ils quittèrent la salle. La vidéo montrait un gars baraqué entrain de se faire tabasser. Vu le visage de Wil, il semblait reconnaître l’homme à l’écran. James en profita :

- Dites moi à quel bataillon vous avez été affecté et quel a été votre dernière mission !


HRP/ Désolé pour le post minable, mais je suis fatigué et je suis malade

"Les derniers soldats dignes de ce nom avec qui j'ai combattu était d'une autre trempe que vos Odst. Vos Helljumpers sont vaniteux, et de surcroit infestés par la vermine du Srn.
La dernière fois que j'ai croisé un bataillon de ces Tocards, c'est à peine si l'un de ces chiens serviles s'était rendu compte que leur chef n'en était pas un.
Alors crois tu vraiment que parce qu'une des seules personnes qui valent le détour dans vos rangs se fait tabassé sous mes yeux, je vais coopérer ?
Est ce que j'ai l'air de ce genre de type ?"

James n’aimait pas ce genre de ton, il n’aimait pas que l’on le prenne pour un minable et le début de fou-rire que poussait l’individu n’arrangeait rien. Il savait que c’était un coriace et il allait utiliser un coup fort qui lui laisserait une cicatrice pour le restant de sa misérable existence de rebelle. Il se dirigea vers la table à roulette, saisi le couteau de combat aux pointes affutées comme des dents de squales et revint vers l’individu. Il se pencha en avant pour que sa tête soit au niveau de ses oreilles.

-Oui, je crois que vous êtes de ce genre de type en tout cas après que j’en aurais fini avec vous…

D’un coup vif, mais décidé, James serra le manche de son couteau et fit un mouvement du bras vers l’avant. Le couteau vint se planter entre les côtes droites, on pouvait sentir la lame émettre quelques résistances quand elle touchait les côtes à l’intérieur. Du sang coulait à flot de la plaie, un hurlement prolongé se fit entendre de la part de sa victime. Ce qui était étonnant, vu qu’avec ce type de blessure presque n’importe quel type d’individu serait déjà tombé dans une profonde inconscience. Le futur spectre se redressa, un sourire de victoire derrière l’appareil qui le faisait changer de voie. Il demanda bien fort pour que Miller l’entende :

-Je pourrais avoir une équipe médicale, il a besoin d’être raboter un peu !

Il attendit quelques secondes, il attendait que Will tombe inconscient, mais rien ni faisait. C’était bel et bien un coriace. James fit quelques pas vers le futur moulin à paroles pour lui dire :

- J’espère que quand tu te réveilleras, tu seras plus coopératif !

Avant que le rebelle ouvre encore une fois sa grande gueule, James lui envoya une sévère droite qui réussit à faire tomber inconscient l’individu. L’équipe médicale pénétra dans la salle et commença à le rafistoler.

Will-le-traître dégustait. Caché derrière un sourire pathétique, ce bouffon souffrait mais n'en montrait rien. Le futur Spectre se démerdait plutôt bien, malgré l'intervention obligatoire de l'équipe médicale.
Ce Will était malgré tout un coriace, et James n'arriverait pas à le faire parler juste avec un couteau. C'était un Rookie, ne n'oublions pas.
John respira profondément et demanda dans son micro à un de ses hommes de pénétrer dans la salle d'interrogatoire.
Quelques secondes plus tard, la porte s'ouvrit et un agent du SRN déposa un citron sur la table. James saurait surement quoi en faire.

-Allez le bleu, montrez nous de quoi vous êtes capables. Si vous n'y arrivez pas avec vos deux outils, je devrais finir le travail et je ne serais vraiment pas content.

Tout cela lui rappelait quand sont boss lui avait apprit la torture. Au début cela le répugnait, mais il prit vite plaisir à faire souffrir les autres. Du couteau de boucher, il arriva rapidement à faire parler un mafieux avec un cure dent. Pour ce boulot, il fallait juste un peu d'imagination et de ... sadisme ...

Après que l’équipe ait effectué ses soins sur la victime, ils quittèrent la salle pour laisser au bourreau tout le plaisir de torturer à nouveau. Avant qu’il puisse continuer son œuvre, un agent du SRN rentra dans la salle d’ « interrogatoire » en laissant un grand silence, avant de laisser un citron jaune sur la petite table métallique à roulettes, puis il s’en alla en claquant la porte derrière lui.

-Allez le bleu, montrez nous de quoi vous êtes capables. Si vous n'y arrivez pas avec vos deux outils, je devrais finir le travail et je ne serais vraiment pas content.

Un citron et des plaies, ces deux éléments ne faisaient pas bon ménage ensemble, quand il était petit, il s’était fait volontairement cette blessure pour voir l’effet produit, une douleur insupportable s’était emparé de lui. Il connaissait donc les dégâts occasionnés. Il se dirigea vers la table tenant toujours le manche de couteau dans la main droite en le tenant fermement. Il trancha en deux moitiés égales le citron qui donnait un goût acide aux aliments. Il prit une première moitié dans sa main gauche et se dirigea vers l’individu qu’il devait faire parler. Arrivé à porté, il arracha à l’aide de la pointe du couteau de combat les fils de suture qui maintenaient la plaie à son bras fermé. Puis, il avança sa main gauche au dessus de la plaie pour laisser couler quelques gouttes du liquide acide. Le visage de sa victime se métamorphosa, effaçant son petit sourire moqueur pour laisser placer à la douleur et à quelques gémissements.

- Alors, as-tu de nouvelles informations à me communiquer ?

James attendait vraiment quelques choses de cette nouvelle technique de torture, il voulait des informations nettes et précises. En bref, il croyait que sa victime en avait eu assez et que ça allait être un vrai moulin à paroles. Mais quand celui ce permit de lui répondre avec une pointe d’insolence :

"J'ai soif..."

Le futur spectre sortit de ses « gons », il s’énerva, il n’aimait pas du tout qu’on lui réponde insolemment. Et ces paroles s’en étaient de trop pour lui, il lâcha son couteau et la moitié de citron. Il était déchainé, il renversa la table d’un coup de pied dans un élan de fureur. Et cria :

- T’as soif ? T’as soif ! Quand j’en aurais fini avec toi, tu n’auras plus soif ! Tu boiras ton sang !

Il se précipita vers l’individu, avec comme seuls armes ses deux poings. Il lui envoya une droite en pleine mâchoire, puis une gauche et cette action se répéta jusqu’à que James ait mal aux mains. Il constata que Will avait perdu une dent et vu la taille et la forme de celle-ci, ça devait être une molaire. Le bourreau réitéra sa question sur un ton plus fort à la victime qui avait le visage ensanglantée.

- Alors petit con ? Maintenant j’espère que t’es près à parler !

"J'ai soif..."

Mes lèvres avaient prononcé ces mots dans un soupir.
J'étais las de ces coups inutiles, las des questions vides, las de vivre dans un monde où l'Homme ne se connaissait pas, ne se connaissait plus. Je servais les débuts d'un novice de la torture.
Lorsque je repensais aux souffrances infligés aux recrues de Splendor lors de leur enrôlement, l'estime que je portais à mon adversaire baissais.
Des années de souffrance et lutte, des années de douleur et de mélancolie, c'était avec le temps et des méthodes inhumaines que nos combattants redécouvraient l'Homme, et apprenaient à le respecter. Ici, c'était différent.

"vous ne comprenez pas..."

Les perles vermeilles sillonnaient mon visage meurtri par les coups, assombri par un sourire qui s'effaçait, laissant apparaitre un visage songeur et lunatique.
Tant de déception, tant de défaites et d'espoir perdu, tant de guerre, et tant de sang gaspillé par une volonté qu'on ne peut plus qualifier d'humaine.
L'Homme se perdait, enfoncé dans le mécanisme d'une vie éphémère qui s'achève aussi vite qu'elle débute. Une chronologie vide de sens, n'ayant qu'une volonté, celle d'avancer dans une direction qui écarte les générations futurs des sources de l'Humanité.

J'étais blessé au fond de mon être, il est dur de vivre dans un monde qui n'est pas le sien, de s'adapter à des personnes qui ne posent plus de question, ne réfléchissent plus à propos des personnalités et de l'esprit qui rend chacun unique, mais bien au superficiel, au matériel et à tout ce dont ces personnes n'ont pas besoin.
Il voulait des réponses. Il ne posait pas les bonnes questions. Il ne trouvait pas les mots, et chacun de ses regards acharné, chacune de ses questions hurlé à mon visage m'assombrissait davantage.
Une perle azur reflétant les soupirs de mon âme coulait sur ma face rougit par la honte. J'avais déjà éprouvé cette erreur, et perdu ainsi celle à qui je devais la joie de vivre, blessé à jamais par des mots maladroits.

Citation :

La porte d'acier coulissa. Je pénétra à l'intérieur d'un bureau décoré sobrement mis à part quelques étendards fédérés et quelques cadres holographiques. Un tableau tactique moderne couvrait tout un pan de mur, celui qui me faisait face était en fait une baie vitrée donnant vue sur une planète aux couleurs bleuâtres et blanches. Ma planète. Mon système. De retour chez moi.
Les Helljumpers qui m'escortaient me laissèrent seul.

[//\ Base
opérationnel orbital Réminiscence
QG de la
1° Escadre du Système Splendor
Peu après les évènements de
l'Installation 01, Halo... \\/]

Un officier se tenait devant moi. Derrière son bureau, il terminait de donner des ordres par COM. Il leva les yeux sur moi.

"Capitaine Rock, vous m'avez demandé ? Sauf votre respect, vous avez du déranger pas mal de monde, et notamment un rôdeur de la Navy pour cela..."

"Repos Will, C'est bon de vous revoir Lieutenant..."

"De même mon Capitaine... Pardon Commandant !
Toutes mes excuses Sir, je n'avais pas vu... Vous avez été promu !"

"Nous sommes en guerre mon garçon, et en l'occurrence de notre côté, tout ne va pas pour le mieux..."

''à qui le dites vous...''

Lors de mon arrivé sur le Halo j'étais Aspirant. J'avais été promu Lieutenant à cause du manque d'officiers. Maintenant je l'étais officiellement. Du moins vis à vis de la Fédération. Il s'était passé la même chose pour mon ancien chef d'unité. D'une voie hésitante, troublé par sa présence, je demanda.

"Quelles... Quelles sont les nouvelles de Splendor Sir ?"

D'une voix calme, il répondit en me regardant droit dans les yeux, de la même manière que lorsqu'il nous apprenait à résister à un interrogatoire.

"Lieutenant, j'ai été nommé Commandant des forces de notre système. Ils ont hésité à confier ce commandement à un Fédéré, mais il le fallait.
Toutes nos Forces sont concentré ici, mais je suis bien obligé d'appuyer celles du CSNU sur certains fronts.''

C'est pourquoi j'avais atterri sur l'installation 01. Mon escouade a été réaffecté pour suivre divers formations, et entrainer d'autres Helljumpers, les initiés à nos méthodes de dissimulation et de survie. Le vaisseau qui devait me rapatrier après ces longs mois éloigné de ma planète natale s'est égaré. Du moins n'est jamais arrivé à destination. Nous avions atteint Halo.

''Notre foyer est bien protégé Ost. Une escadre de frégates, en construction sur l'une de nos bases lunaires, est presque terminé, et nous avons deux bataillons de 600 Helljumpers prêt au combat."

Il me tourna le dos pour admirer la vue par la baie vitré. Je regarda de même la beauté du paysage stellaire. Après quelques secondes de silence, je me décida.

''Je parle à l'ami de mes parents Rock. Le CSNU se disloque, il faut agir avant que le pire n'arrive...''

J'attendais sa réaction. J'avais, malgré mon grade, montré une certaine révolte lors des derniers évènements parmi les troupes régulières de l'empire Humain. Lors de mes derniers combats, j'avais agressé un officier du SRN, et accompli de nombreuses entraves au règlement du CSNU. Je pensais comme tous les combattants de Splendor.

''Regardez donc !''

Je secoua mes chaines magnétiques. J'étais un renégat. Le SRN punissait, en ces temps de troubles, quiconque était susceptible de joindre les rebelles. J'en faisait déjà parti. Depuis ma naissance.
Splendor était une colonie qui avait voulu rester indépendante. Elle en a payé le prix.
Une ravissante jeune fille aux longs cheveux clairs apparut, elle portait une jupe légère aussi sombre que ses yeux. Je détourna le regard. C'était l'IA de mon ancien bataillon. Elaha. Ce nom signifiait ''étoile'' en Sythan, la langue de la Fédération. Elle ressemblait à Adélaïde.

'' Laj-ialat leko ''

Dis je d'une voie tremblante en baissant la tête. L'IA se rapprochait de moi et me regarda dans les yeux avec un sourire que seul elle et sa créatrice pouvait se parer avec autant de charme naturel.

''C'est bon de vous revoir aussi Will... Malgré les circonstances.''

Mes liens se dénouèrent. Je regarda tour à tour l'Officier qui observait les astres de Splendor, et l'IA qui continuait à sourire en s'éloignant de moi, laissant une trainé de particules holographiques argentés. Le commandant déclara d'une voie ferme. Celle d'un combattant de Splendor.

''Vous embarquez dans la 1° Escadre, Lieutenant. Vous serez notre force de reconnaissance.
Ces frégates sont construites pour le bien de l'Humanité. Elles ne serviront pas le CSNU, ni la Brigade.
Vous étiez invisible, un spectre qui frappait et se cachait. Vous serez désormais un chasseur de Loups.''

''Je ne demande rien de plus, Commandant.''

Il fallait laisser le temps au système insurgé de terminer ses préparatifs. Ainsi seul une petite escouade sera déclaré perdue au SRN.

''Elaha, vous partez avec le renégat William Ost, disparu lors du test d'une frégate furtive baptisé Sillage... Sont nom est désormais uniquement Ghost. Une dernière chose Ost. Le sang versé ne doit pas tacher une victoire...''

''… Mais il doit couler, pour que s'élèvent les chants de gloire et de paix.''

Nous avons tout un système dernière nous, capable des plus grands sacrifices. L'Empire dirigé depuis la Terre se déchire. Il faut que cela cesse et que, dans le sang, l'Humanité s'unisse à nouveau. La chasse de l'Escadre Rouge commence.

Il était coriace, très coriace. Il était fort que cela soit mentalement ou physiquement. Mais comme tout être humain, il n’était immortel. Il avait ses limites et James commençait à sentir qu’il était presque à bout et qu’il deviendrait un bon moulin à information. Le futur spectre arrêté de frapper Will pour s’en écarter et se diriger vers la petite table où était posé l’autre moitié du citron et son couteau de combat. Il prit les deux armes qui une fois combiné étaient redoutables, puis se dirigea vers Will pour la énième fois de la journée.

Il pressa le citron au dessus de ses anciennes plaies encore bien ouvertes puis il dit à son oreille d’une voix calme et posée :

- C’est ta dernière chance…. depuis combien de temps es tu dans le CSNU ?


HRP/ Désolé du petit post, mais ça commence à faire un truc à ralonge, donc je propose de finir le plus vite possible, faut voir si Miller est d'accord....

Tout cela n'allait plus, il fallait cesser. James n'utilisait pas les bonnes armes, ou du moins ... ne les utilisaient pas de la bonne manière. Miller arrêta la musique classique qui au vu de cet interrogatoire minable, c'était transformé en un concert de bruits désordonnés et sans mélodie.
Qui pouvait blâmer le Spectre de ne pas réussir ? C'était sans doute sa première torture et il avait peut être un peu de cœur, ce que John Miller n'avait plus depuis longtemps. Le colonel vérifia si son costume était bien mit, resserra un peu sa cravate et pénétra dans la salle de torture.

Ce que Miller sentit en premier était du sang, c'était indéniable. Mais la chaleur était pesante et lourde, le pauvre Will Ost était livide, en sueur, ouvert de partout mais avec un faux sourire barré sur le visage. Miller souri de toutes ses dents devant la pauvre victime, se tenant droits, les mains dans le dos.

-Ost, ost, ost, ost, ost ... Je vous vois, là ... attaché ... avec votre joli sourire de focul ou de sado maso ... et je vous revois sur cet anneau, en train de me trahir avec votre salope de spartan. Tout cela me fait bien rire, et à la fois de la peine. Je ris parce que je sais que vous regrettez, que vous seriez prêt a me sucer si cela pouvait vous permettre de sortir d'ici. Mais votre égo est tellement énorme que vous préférez rester là, à crever comme un chien ...

Il tourna autour de sa victime, les mains toujours dans le dos.

-Et ca me fait de la peine, dit il en s'accroupissant à la hauteur de Will, parce que cela n'arrivera pas. Vous n'allez pas sortir d'ici vivant, mais avec les pied devants, dans une housse noire hermétique ... Housse qui sera bien évidemment brulée dans un réacteurs d'un de nos vaisseaux.

Il cracha à la figure de son "adversaire" et recommença à lui tourner autour, pour finalement s'arrêter derrière lui. Il lui tapota la joue droite légèrement, a répétition, en augmentant la force de ses tapes, pour les transformer en baffes à répétition. Il fini le tout en tirant très fortement sur la joue de Will, comme une mauvaise tante.

La torture physique ne faisait pas tout, le rire, l'agacement, le harcèlement complétait la chose. Miller recommença a tourner autour de sa victime, comme un corbeau.

-Nom de dieu, il fait chaud ...

Le colonel tapa dans ses mains et quelques secondes plus tard des sbires arrivèrent avec deux petite bouteilles d'eau pure. Miller en jeta une au Spectre et bue la sienne, en vidant le reste sur l'entre jambe de Will. Puis Miller se mit à coté de Will en lui chuchotant a l'oreille.

-Honnêtement, je n'ai aucun motif pour vous interroger, je ne cherche aucune réponses. Je veux juste me venger de ce que vous m'avez fait ... Vous allez donc mourir.

Bien sur, ce n'était pas sa finalité. Il cherchait à la fois a lui faire mal, et a la fois à obtenir des informations croustillantes qui pourraient lui être utile.
Miller sortit de sa poche arrière une seringue, le fameux Cocktail Miller. Ce produit enflamme instantanément l'intérieur du corps, et garde conscient la victime. Encore mieux : celle ci ne peut pas mourir, un peu comme cette légende de la mythologie. Le colonel se réjouissait de pouvoir l'utiliser.

Il se plaça derrière sa victime et lui injecta son produit a la base du cou. Une fois fait, il dona une plus petite seringue au Spectre en lui murmurant : "Injectez lui ca quand vous aurez ce que vous voulez". Il lui mit une tape derrière la tête pour lui montrer qu'il n'était pas satisfait de son travail. Puis il retourna dans son local, ou il observa attentivement les réactions de Will.

Son nouveau boss, Miller, entra dans la salle de torture avec un bel habit, une belle cravate, les mains dans le dos. James ne savait pas comment le prendre, avait-il mal fait ? Allait-il avoir des critiques ? Cependant, c’était la première fois que James torturait quelqu’un et on dirait qu’il y prenait goût à taillader la chair de sa victime et voir le sang coulait lentement comme un petit ruisseau émergeant de sa peau.

-Ost, ost, ost, ost, ost ... Je vous vois, là ... attaché ... avec votre joli sourire de focul ou de sado maso ... et je vous revois sur cet anneau, en train de me trahir avec votre salope de spartan. Tout cela me fait bien rire, et à la fois de la peine. Je ris parce que je sais que vous regrettez, que vous seriez prêt a me sucer si cela pouvait vous permettre de sortir d'ici. Mais votre égo est tellement énorme que vous préférez rester là, à crever comme un chien ...

Ost, il avait dit Ost…. Ce n’était pas possible, Will Ost ? L’ODST avec lequel il avait combattu sur l’anneau était dans la même pièce que lui. Il avait torturé un frère d’arme avec lequel il avait affronté la mort. Il avait dû mal à le supporter, ses mains tremblaient doucement. Il les arrêta en les mettant dans ses poches et essaya de se contrôler pour ne pas faire transparaître son erreur. Il ne devait montrer aucunes failles, être un être ne ressentant rien. Miller tournait autour de sa victime tel un vautour tourne autour de sa proie. Puis il continua à parler.

-Et ca me fait de la peine, dit il en s'accroupissant à la hauteur de Will, parce que cela n'arrivera pas. Vous n'allez pas sortir d'ici vivant, mais avec les pied devants, dans une housse noire hermétique ... Housse qui sera bien évidemment brulée dans un réacteurs d'un de nos vaisseaux.


Miller se mit à foutre des baffes de plus en plus violentes à sa nouvelle proie. James avait apprit une nouvelle technique de torture grâce à son instructeur, la torture physique n’était pas la seule. Il y avait la torture morale, celle qui pouvait à elle seule, détruire un homme pour le faire devenir un moulin à paroles. Les deux combinées devaient rendre un homme dans un état de fou. Puis dans un petit soufflement, John Miller dit :

-Nom de dieu, il fait chaud ...

Puis il tapa des mains et deux sbires colosses du SRN entrèrent dans la salle avec de petites bouteilles d’eau dans les mains. Miller en jeta une au futur spectre, celui –ci se retourna en enlevant l’appareil faisant muter sa voix. Puis il en prit quelques gorgées, l’eau avait un goût salée, mais James se contentait de ça. Miller avait fini de parler et s’avança vers lui, une seringue à la main.

"Injectez lui ca quand vous aurez ce que vous voulez"

Ses paroles furent accompagnées d’une tape derrière la tête, puis Miller retourna dans son local. James posa la seringue sur la petite table basse à roulettes et garda sa bouteille. Puis il se mit à tourner autour de sa victime en buvant quelques gorgées juste pour le démoraliser, car Will devait avoir très soif. Puis il réitéra sa question :

-Depuis combien de temps es tu dans le CSNU ?

James arrêta de tourner autour de sa victime comme le ferait un vautour pour voir que Will se tortillait en serrant les dents.